N.W.O. Le Nouvel Ordre Mondial -> Destination Babel...

2013, le blog continue avec toujours des infos que les médias "mainstream" ne relatent pas. Bonne lecture.

jeudi 23 décembre 2010

11-Septembre : Vers un basculement de l'opinion scientifique ?‏




Cette baston de scientifique n'a que peu de sens dans la mesure ou le camp
adverse sera toujours capable d'en produire 10 fois plus avec
des références au moins égales ou supérieure.
 
En fait, la forme est sans importance par rapport au fond, car les experts et contre-experts vont s'affronter encore longtemps.

Par contre, en prenant du recul, il est tout à fait évident qu'une telle opération, sa planification et encore plus sa réussite, ne peut absolument pas être l'oeuvre d'une bande de demeurés qui s'entrainent en simulateurs et braquent des zincs avec des couverts en plastique ou des petits cutters, le tout dirigé par un illuminé au fond d'une grotte. Pour en finir avec ça, balancer un énorme avion de ligne à pleine vitesse dans un building c'est comme de vouloir viser une allumette avec une fléchette, passons.

Tout ceci n'a qu'une importance relative par rapport à l'examen sans complaisance du fond :
La planification d'une opération de cette ampleur requiert des centaines de personnes et des années.
Agents dormants, infiltrés, financiers, coordinateurs, agents de liaisons, d'intendances, kamikazes, et les indispensables fusibles. Ces circuits doivent être triplés, quadruplés et plus, totalement hermétique les uns des autres. La structure dirigeante est au sommet d'une pyramide, dont les intermédiaires doivent être interchangeables, sacrifiable à tous moments et remplaçable immédiatement.

Les circuits financiers requièrent eux mêmes au moins autant de personnel que les opérationnels de terrain, et organisé de la même manière. Les agents de liaisons de type interface finance/logistique/intendance/terrain doivent être démultiplié, également remplaçable, et quasiment impossible à cloisonner. Les moyens financiers pour tous ces réseaux sont logiquement colossaux et impliquent donc de vastes réseaux de blanchiement. Les planificateurs se doivent d'être présent sur tous les continents, à chaque étape, et possèder leurs propres réseaux. Les communications à tous niveaux, pour être efficace se doivent d'être démultipliable à l'infini, mais ne peuvent jamais être totalement sure.
Les capacités d'exfiltrations de sécurité sont encore d'autres réseaux à entretenir et controler qui se doivent d'avoir de conséquent moyens matériels pour être efficace.

Chaque étape de la planification se doit de posséder de multiples scénarios de rechange et un seul homme ne peut-être l'unique dépositaire de l'ensemble des opérations complexe à tous niveaux.
La transversalité au niveau organigramme des intermédiaires est une énorme faiblesse.
De tels réseaux ne peuvent être à l'abri des infiltrations et des fuites, ce qui rend encore plus hypothétique une réussite totale.

Mais le pire est à venir: L'infiltration.
L'infiltration des rouages de l'administration nord-américaine, au plus haut niveau et dans toutes les directions, de l'aviation civile au Pentagone en passant par le NORAD, réclamerait des vies consacré à cela, pour saboter, camoufler, et définir les fenètres de tirs. La encore, on retrouverait le même mode de fonctionnement que la partie opérationnelle, mais en beaucoup plus sensible au niveau planification, communications, liaisons et rapporteurs. La partie renseignement est fondamentale dans le cadre de cette opération.
A ce niveau du dispositif, le ratage d'un seul d'entre eux annule l'opération.

La clandestinité totale pour l'ensemble n'est donc logiquement pas envisageable.

Pour être crédible, c'est très exactement ce que la commission officielle Kean/Hamilton aurait du mettre à jour.

Et qu'avons nous reçu à la place ? Des hypothèses totalement foireuses qui n'ont aucun rapport avec un mode opérationnel d'une telle ampleur. A leur décharge, cette commission n'a bénéficié que de 600 000 $ pour travailler, Kenneth Star en a eu 40 millions pour prouver que Bill avait taché la robe de Monica. Comme il existe 5 fois plus de ressource attribué aux enquètes de violations de l'embargo sur Cuba, que pour poursuivre Ben Laden.

Au-dela, pas le plus "petit" membre des services de renseignement, aucun militaire, d'aucun pays ne pourra avaler la version officielle, et pour cause :

Le véritable pouvoir de nuisance des cellules terroristes telles que nous les connaissons, est extrèmement limité.
Un camion d'explosif en 1993 dans le WTC. Une barque bourré d'explosif contre l'USS Cole en 2000 au Yemen. Quelques bagnoles contre des ambassades. A Londres et à Madrid, il s'agit d'opérations plus ou moins réussies, individuelles, et les auteurs sont immédiatement arrêté tandis que leur minable réseau est identifié et démantelé. Ce qui rend l'imprévisibilité de telles actions est la nature même de ces cellules : Individuelle, autonome, et une organisation horizontale. Tout le contraire de ce que nous avons vu plus haut.

Comment ne pas voir l'évidence de la différence d'échelle entre ces piqures de moustiques et une opération telle que celle du 11/09 ?
Il est également impossible qu'un groupe terroriste possède un tel potentiel de nuisance, alors qui d'autre qu'un puissant service de renseignement, possèdant et maitrisant l'ensemble de la chaine ?

Surtout, gardons bien à l'esprit que l'Opération Northwood (1962), prévoyait déja de tuer un grand nombre de citoyen US par son gouvernement, à l'aide d'avion de ligne et de frappe sur des batiments militaires.

La problématique actuelle, posé par les travaux sur l'hypothèse alternative du 11/09 est sa très grande disparité. Il est indispensable de tout lire, tout voir, pour reconstituer le fil complet des évènements. Et ce n'est qu'a cette condition que nous pouvons avoir une vue d'ensemble très clair, et dans laquelle la version officielle apparait irréfutablement comme un mensonge éhonté.
Cet effort est indispensable, car cet évènement, façonne notre présent et notre futur, jusqu'a la possibilité de provoquer un conflit nucléaire. Tant que ce mythe ne sera pas démonté, nous n'aurons aucune possibilité de stopper significativement l'administration capitaliste et nihiliste des Etats-Unis d'amérique.



11-Septembre : Vers un basculement de l’opinion scientifique ?

Tout récemment, l’ingénieur chimiste Mark Basile a confirmé, après analyses, la présence de matériaux hautement inflammables de type nano-thermite (une substance exothermique Hi-Tech à usage exclusivement militaire capable de fondre l’acier instantanément) dans les décombres du World Trade Center [voir son interview filmée], corroborant les résultats d’analyses du physicien Steven Jones, du chimiste Niels Harrit de l’Université de Copenhague, et plus récemment du géo-physicien et chercheur retraité du CNRS André Rousseau dont nous avions publié l’étude en exclusivité sur le site de notre association ReOpen911 en mai 2010.

Ces analyses doivent-elles êtres considérées a priori comme farfelues ? L’avis de ReOpen911 est clair : cela n’est tout simplement pas possible. En effet, outre le fait que leurs auteurs sont des experts au CV bien rempli et parfaitement crédibles, la théorie de la démolition contrôlée par ajout d’énergie extérieure (que ce soit par des explosifs ou des substances exothermiques) est, en toute objectivité, la seule qui à ce jour parvient à expliquer l’ensemble des phénomènes observés :
 
  • La quasi parfaite symétrie des trois effondrements.
  • L’observation de projections horizontales et « explosives » de matériaux lors de l’effondrement des Tours Jumelles, dont des poutrelles pesant jusqu’à 20 tonnes [voir l’analyse en images de ces éjections par le professeur de physique David Chandler].
 
 Effondrement du WTC2 : sa masse est projetée dans toutes les directions 
 
 Ejections "explosives" de matériaux sous le rideau de débris en chute libre 
 
 Poutre encastrée dans une tour située à plus de 100 m du WTC
 
  • La présence d’acier en fusion dans les ruines du WTC.

 Acier en fusion dans les ruines du WTC
 
 Image satellite du 16 sep.01 montrant des sources de chaleur thermique "anormales"
 
   Eléments d’acier et de béton compactés et fusionnés
 

Les études et analyses susmentionnées sont-elles pour autant dans le vrai ? Il n’appartient pas à l’association ReOpen911 de s’autoproclamer arbitre et de porter un jugement définitif sur cette question. Toutefois, la situation est à présent la suivante : nous observons une vive et incessante accélération du rythme de publication d’études et d’analyses scientifiques qui réfutent la version officielle de l’effondrement des trois tours du World Trade Center. L’opinion scientifique serait-elle sur le point de basculer du côté de la remise en cause de la version officielle ? Notons que les tenants de la version officielle ne sont bien souvent pas indépendants, à commencer par les experts du NIST, l’agence gouvernementale américaine qui fut chargée de l’enquête officielle sur l’effondrement des tours du WTC, et qui dépend du Département du Commerce (le président de cette agence qui rendit les rapports si controversés fut nommé par George W. Bush).
 
Les experts scientifiques qui contestent la version officielle, toujours plus nombreux, se sont regroupés en associations ou collectifs professionnels dédiés à la recherche de la Vérité et appelant à une nouvelle enquête :
 

Architects & Engineers for 9/11 Truth, une association américaine regroupant plus de 1300 architectes et ingénieurs [voir l’interview filmée du fondateur de l’association].
 
 

Scientists for 9/11 Truth, une association regroupant plus de 60 scientifiques américains de premier plan (chimistes, physiciens, geophysiciens...) [voir l’analyse du rapport du NIST sur l’effondrement des Tours Jumelles par le physicien Steven Jones et l’ingénieur chimiste Kevin Ryan].
 

Le Collectif Scientifique Francophone pour la Vérité sur le 11 Septembre, un tout jeune collectif créé en septembre 2010 qui regroupe des scientifiques francophones dont le géo-physicien et chercheur retraité du CNRS André Rousseau. 
 
 
Pour toutes ces raisons, l’association ReOpen911 appelle au débat public sur l’effondrement des trois tours du WTC. Les médias grand-public ont bien évidemment un rôle déterminant à jouer dans l’établissement de la vérité, fonction qu’ils assument désormais parfois (trop peu souvent encore) dans un certain nombre de pays étrangers, notamment aux Etats-Unis où même Fox News a opéré un revirement radical sur le traitement médiatique du 11-Septembre.
 
Le 13 novembre dernier, à peine plus d’un mois après une première émission de Fox News qui donna l’occasion au lieutenant-colonel Anthony Shaffer et à l’ancien membre de la CIA Michael Scheuer de dénoncer le fait qu’il y avait eu des dissimulations sur le 11 Septembre « aux plus hauts niveaux du gouvernement », la chaîne ultraconservatrice a invité sur la plateau de l’émission d’information « Geraldo at Large » deux personnalités du Mouvement pour la Vérité sur le 11-Septembre. L’objet de l’émission : discuter de la campagne télévisée « Building What ? » dont l’objectif est d’obtenir une nouvelle enquête sur l’extraordinaire effondrement du WTC 7, la TROISIEME tour à s’être effondrée le 11 septembre 2001.

Devant une audience de plus d’un million de téléspectateurs, le très populaire animateur Geraldo Rivera, qui jusqu’à peu était un critique virulent du Mouvement pour la Vérité sur le 11/9, reconnaît à présent avoir évolué dans ses positions. Il conclut l’émission en affirmant : « C’est un sujet intriguant. Je suis bien plus ouvert à ce sujet que je ne l’étais, et c’est à cause de l’engagement des familles du 11/9, et de tous ces ingénieurs et architectes ». Son aveu résonne comme un mea culpa. Regardez cette émission de Fox News sous-titrée en français :

 
 
Il s’agit là d’un franc succès pour la campagne « Building What ? » dont ReOpen911 est partenaire officiel aux côtés des familles de victimes, survivants et secouristes du 11 Septembre représentés par l’association NYCCAN.
 
L’association ReOpen911, à l’instar du Collectif Scientifique Francophone pour la Vérité sur le 11-Septembre, invite les experts scientifiques francophones - physiciens, chimistes et ingénieurs du génie civil - à se pencher sur les questions que pose l’effondrement des trois tours du WTC et à réaliser leurs propres études et analyses. A leur attention, nous avons annexé à cet article une liste bibliographique regroupant les rapports officiels du NIST et une sélection d’études et d’analyses scientifiques de référence ; certaines soutiennent la version officielle, les autres la contestent. 
 
—La rédaction de ReOpen911—
 
 
 
Bibliographie
 
Quelques études et analyses de référence soutenant la version officielle (par ordre chronologique) :
Quelques études et analyses de référence réfutant la version officielle (par ordre chronologique) :

mercredi 22 décembre 2010

Connaissez-vous le drône X-37 B ?


Le Boeing X-37 Advanced Technology Demonstrator est un prototype de navette spatiale sans équipage développé par la NASA à compter de 1999, destiné à mettre au point de nouvelles technologies pour les décollages orbitaux et les rentrées atmosphériques et à préparer le remplacement de la navette spatiale américaine. C'est un engin de taille réduite pesant moins de 6 tonnes, doté d'une soute cargo, et avec une capacité de manœuvre orbitale importante.
Le X-37 est entièrement automatisé et dérive du X-40A agrandi d'environ 20 %. En 2004, à la suite de la suppression du budget alloué au projet, le X-37 est repris par la DARPA, l'agence de recherche militaire américaine. En 2006, pour des raisons financières, cette dernière passe la main à la force aérienne des États-Unis qui, depuis, poursuit sa mise au point. Son premier vol atmosphérique a eu lieu le 7 avril 2006 en Californie, à la base Edwards. Le premier lancement en orbite a eu lieu le 22 avril 2010[1]. Les missions que pourraient remplir le X-37 au service de l'armée de l'air ne sont pas connues car le projet est désormais classé confidentiel. On suppose qu'il pourrait être utilisé dans la lutte contre les satellites hostiles.


La température anormalement élevée dans le centre de la Russie a déjà engendré d’énormes pertes économiques. Un cinquième des cultures a été détruit et les prix des produits alimentaires principaux pourraient augmenter considérablement dès l’automne. Moscou est pris dans la fumée des incendies des tourbières. Les prévisions des experts sont loin d’être rassurantes : les sècheresses, les ouragans et les inondations se répéteront de plus en plus souvent et seront de plus en plus violents. Alexeï Kokorine, le directeur du programme Climat et énergie des Fonds mondiaux pour la Nature (WWF), explique que « la tendance actuelle (la sècheresse) ne s’arrêtera pas, elle n’est pas le fruit du hasard… »
Que l’employé d’une organisation internationale influente qui travaille dans différentes régions du monde sous la couverture des programmes écologiques soit si bien informé est très significatif. Et cela ne se réduit pas au fameux « réchauffement de la terre » qui fait l’objet d’intenses débats scientifiques et autres. La théorie du « réchauffement de la planète » en tant que cycle naturel nécessite, tout au moins, des preuves alors que la canicule actuelle, observée, d’ailleurs, exclusivement sur le territoire de la Russie et de ses territoires limitrophes, pourrait sous-entendre plus que des explications scientifiques naturelles.

Le problème de régulation de la météo, comme forme de régulation sociale, a été abordé dès les années 1970 par Zbigniew Brzezinski dans son livre Entre deux siècles. Il est clair que l’expert de la géopolitique américaine ne pouvait pas ne pas se poser la question sur la possibilité d’utiliser diverses formes d’impact climatique aussi bien sur les systèmes sociaux que géopolitiques. D’autres auteurs sérieux ont également écrit à ce sujet, bien que pour des raisons évidentes, il est peu probable que les informations concernant les découvertes dans le domaine de la création et d’essais d’une arme climatique soient divulguées un jour.
En 2000, Michel Chossudovsky, professeur d’économie à l’université d’Ottawa, a écrit sur la possibilité d’un changement partiel du climat comme résultant de l’utilisation d’une nouvelle génération « d’armement non létal ». Les Américains travaillent sur la capacité de contrôler le climat dans diverses régions du monde, cette technologie est développée dans le cadre du High-frequency Active Aural Research Program (HAARP), capable de provoquer des phénomènes tels que des sècheresses, des ouragans, des tremblements de terre et des inondations. Du point de vue militaire, le HAARP est une arme de destruction massive, un instrument d’expansion qui permet de déstabiliser sélectivement les systèmes écologiques et agricoles des pays et des régions ciblés. La base technique connue du programme est un système d’émetteurs électromagnétiques destiné à l’étude des processus dans l’ionosphère et composé de 360 émetteurs radio et de 180 antennes d’une hauteur de 22 mètres. En émettant dans le ciel 3 600 kilowatts la station est devenue l’installation la plus puissante au monde pouvant agir sur l’ionosphère. Le programme, lancé en 1990, est financé par la direction des Recherches maritimes et par le laboratoire de Recherche de l’armée de l’air américaine avec la participation des plus grandes universités.
Tout cela donne matière aux rumeurs et aux hypothèses. On pourrait toujours continuer à rire de Hugo Chavez qui a expliqué le tremblement de terre dévastateur en Haïti par la mise en application de HAARP, mais des hypothèses similaires ont été formulées après le tremblement de terre dans la province chinoise de Sichuan en 2008. De plus, une série de faits montre que le programme américain qui a pour objet le changement climatique dans des pays et des régions particuliers porte un caractère systématique qui touche maintenant le milieu spatial.
Ainsi, par exemple, le 22 avril 2010, le drone américain X-37B a été lancé sur l’orbite de la Terre et pourrait, selon certaines sources, transporter à son bord de nouveaux modèles d’armement laser. Selon le New York Times, les représentants du Pentagone nient fermement toute relation entre l’appareil et un armement offensif quelconque mais admettent qu’il a pour but d’assister des opérations militaires terrestres et de remplir diverses missions auxiliaires. Le X-37B a été construit il y a 11 ans déjà en vertu d’un programme de la NASA, et en 2006 ce programme a été transmis à l’armée de l’air américaine sous le cachet du secret défense en ce qui concerne sa destination et son budget.
Les exigences de soulever le voile du secret défense sur les expérimentations menées en Alaska n’ont jamais cessé d’être exprimées aux États-Unis et dans d’autres pays. En Russie les exigences similaires n’ont jamais été exprimées de façon bruyante. Néanmoins, il semblerait que les changements climatiques au service des intérêts politiques soient loin d’être un mythe et prochainement la Russie, ainsi que le reste du monde, devrait faire face à un nouveau type de menace. Les développements dans le domaine d’armement climatique semblent atteindre la « capacité de rendement prévue », en engendrant les sècheresses, en détruisant les récoltes et en provoquant sur le territoire de la « cible » toute une série de phénomènes anormaux.




Un scénario pour 2025
La technologie de la guerre spatiale et cybernétique est tellement nouvelle et non-testée que même les scénarios les plus bizarres pourraient bientôt être dépassés par une réalité encore difficile à concevoir. Toutefois, si nous employons simplement le type de scénarios que l’US Air Force a elle-même utilisés dans son 2009 Future Capabilities Game, nous pouvons obtenir « une meilleure compréhension sur la manière dont l’air, l’espace et le cyberespace coïncident dans l’art de la guerre » ; et, commencez alors à imaginer comment la prochaine guerre mondiale pourrait réellement être livrée !
Il est 23h59 en ce jeudi de Thanksgiving 2025. Tandis que les foules se pressent dans les cyberboutiques et qu’elles martèlent les portails de Best Buy pour des gros discounts sur les derniers appareils électroniques domestiques provenant de Chine, les techniciens de l’US Air Force, au Télescope Spatial de Surveillance de Maui [Hawaï], toussent sur leur café tandis que leurs écrans panoramiques deviennent soudainement noirs. A des milliers de kilomètres, au centre de commandement cybernétique au Texas, les combattants cybernétiques détectent rapidement des codes binaires malicieux qui, bien que lancés de façon anonyme, montrent l’empreinte numérique distincte de l’Armée de Libération Populaire de Chine.
Cette première attaque ouverte n’avait été prévue par personne. Le « programme malicieux » prend le contrôle de la robotique à bord d’un drone américain à propulsion solaire, le « Vulture », alors qu’il vole à 70.000 pieds au-dessus du Détroit de Tsushima, entre la Corée et le Japon. Il tire soudain tous les modules de fusées qui se trouvent en dessous de son envergure gigantesque de 135 mètres, envoyant des douzaines de missiles létaux plonger de façon inoffensive dans la Mer Jaune, désarmant ainsi efficacement cette arme terrible.
Déterminé à répondre coup pour coup, la Maison Blanche autorise une frappe de rétorsion. Confiant que son système de satellites F-6, « fractionné et en vol libre » est impénétrable, les commandants de l’Air Force en Californie transmettent les codes robotiques à la flottille de drones spatiaux X-37 B qui orbitent à 450 kilomètres au-dessus de la Terre, leur ordonnant de lancer leurs missiles « triple terminator » sur les 35 satellites chinois. Aucune réponse. Proche de la panique, l’US Air Force lance son véhicule de croisière hypersonique Falcon dans un arc de 160 kilomètres au-dessus de l’Océan Pacifique et ensuite, juste 20 minutes plus tard, envoie les codes informatiques pour tirer les missiles contre sept satellites chinois en orbite basse. Les codes de lancement sont soudainement inopérants.
Au fur et à mesure que le virus chinois se répand irrésistiblement à travers l’architecture des satellites F-6 et que ces super-ordinateurs américains de deuxième classe ne parviennent pas à cracker le code diablement complexe du programme malicieux, les signaux GPS, cruciaux pour la navigation des navires et des avions américains dans le monde entier, sont compromis. Les flottes de porte-avions commencent à tourner en rond au milieu du Pacifique. Des escadrons d’avions de combat sont cloués au sol. Les drones moissonneurs volent sans but vers l’horizon, se crashant lorsque leur carburant est épuisé. Soudain, les Etats-Unis perdent ce que l’US Air Force a longtemps appelé « le terrain élevé de combat ultime » : l’espace. En quelques heures, la puissance mondiale qui a dominé la planète pendant près d’un siècle a été vaincue dans la Troisième Guerre Mondiale sans causer la moindre victime humaine.

Un nouvel ordre mondial?

Même si les événements futurs s’avèrent plus ternes que ce que suggèrent ces quatre scénarios, toutes les tendances importantes pointent vers un déclin beaucoup plus saisissant de la puissance américaine d’ici 2025 que tout ce que Washington semble maintenant envisager.
Alors que les alliés [des Etats-Unis] dans le monde entier commencent à réaligner leurs politiques pour rencontrer les puissances asiatiques montantes, le coût de maintien des 800 bases militaires ou plus à l’étranger deviendra tout simplement insoutenable, forçant finalement Washington à se retirer graduellement à contre-cœur. Avec la Chine et les Etats-Unis qui se trouvent dans une course à la militarisation de l’espace et du cyberespace, les tensions entre les deux puissances vont sûrement monter, rendant un conflit militaire d’ici 2025 au moins plausible, voire quasiment garanti.
Pour compliquer un peu plus les choses, les tendances économiques, militaires et technologiques exposées brièvement ci-dessus n’agiront pas de manière clairement isolée. Comme cela s’est produit pour les empires européens après la Deuxième Guerre Mondiale, de telles forces négatives se révèleront sans aucun doute synergiques. Elles se combineront de façon complètement inattendue, créeront des crises pour lesquelles les Américains ne sont absolument pas préparés et menaceront d’envoyer l’économie dans une spirale descendante soudaine, reléguant ce pays dans la misère économique, pendant une génération ou plus.
Tandis que la puissance américaine s’estompe, le passé offre un éventail de possibilités pour un futur ordre mondial. A un bout de ce spectre, la montée d’une nouvelle superpuissance mondiale, même si elle est improbable, ne peut pas être écartée. Toutefois, la Chine et la Russie manifestent toutes deux des cultures autoréférentielles, des écritures abstruses non-romaines, des stratégies de défense régionales et des systèmes légaux sous-développés, leur contestant les instruments clés pour la domination mondiale. Alors, dans ce cas, aucune superpuissance de semble pouvoir succéder aux Etats-Unis.
Dans une version noire contre-utopique de notre futur mondial, il est concevable qu’une coalition d’entreprises transnationales, de forces multilatérales comme l’OTAN et d’une élite financière internationale puisse élaborer un réseau supranational instable qui ne donnerait plus aucun sens à l’idée même d’empires nationaux. Tandis que des entreprises dénationalisées et des élites multinationales dirigeraient de façon usurpée un tel monde depuis des enclaves urbaines sécurisées, les multitudes seraient reléguées dans des terres, rurales ou urbaines, laissées à l’abandon.
Dans Planet of Slums [planète bidonvilles], Mike Davis offre au moins une vision partielle du bas vers le haut d’un tel monde. Son argument est que le milliard de personnes (deux milliards d’ici 2030) déjà entassées dans des bidonvilles fétides de type favelas autour du monde, feront « les villes sauvages et en faillite du Tiers Monde […] l’espace de combat caractéristique du 21ème siècle ». Alors que l’obscurité s’installe sur quelques super-favelas futures, « l’empire peut déployer des technologies orwelliennes de répression », tandis que « les hélicoptères de combats de type hornet chassent des ennemis énigmatiques dans les rues étroites des bas-quartiers… Tous les matins, les bidonvilles répliquent par des attentats-suicides et des explosions éloquentes ».
Au milieu de ce spectre de futurs possibles, un nouvel oligopole pourrait émerger entre 2020 et 2040, avec les puissances montantes chinoise, russe, indienne et brésilienne collaborant avec des puissances en déclin comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, en vue d’imposer une domination globale ad hoc, semblable à l’alliance approximative des empires européens qui ont dirigé la moitié de l’humanité aux alentours de 1900.
Une autre possibilité : la montée d’hégémons régionaux dans un retour à quelque chose rappelant le système international en œuvre avant que les empires modernes ne se forment. Dans cet ordre mondial néo-westphalien, avec ses perspectives sans fin de micro-violence et d’exploitation incontrôlée, chaque hégémon dominerait sa région immédiate – le Brésil en Amérique du Sud, Washington en Amérique du Nord, Pretoria en Afrique méridionale, etc. L’espace, le cyberespace et les profondeurs maritimes, retirés du contrôle de l’ancien « gendarme » planétaire, les Etats-Unis, pourraient même devenir des nouvelles parties communes mondiales, contrôlées au moyen d’un Conseil de Sécurité onusien élargi ou d’une autre institution ad hoc.
Tous ces scénarios extrapolent des tendances futuristes existantes, sur la supposition que les Américains, aveuglés par l’arrogance de décennies de puissance sans précédent historique, ne peuvent pas prendre ou ne prendront pas les mesures pour gérer l’érosion incontrôlée de leur position mondiale.
Si le déclin de l’Amérique suit en fait une trajectoire de 22 années entre 2003 et 2025, alors les Américains ont déjà gaspillé la plus grande partie de la première décade de ce déclin avec des guerres qui les ont détournés des problèmes à long-terme et, de la même manière que l’eau est bue rapidement par les sables du désert, des trillions de dollars terriblement nécessaires gaspillés.
S’il reste seulement 15 ans, les risques de les gaspiller tous reste toujours élevé. Le Congrès et le président [des Etats-Unis] sont à présent dans une impasse ; le système américain est submergé par l’argent des grandes entreprises qui bloquent les usines ; et peu de choses laissent penser que toute question d’importance, y compris les guerres américaines, l’Etat national sécuritaire bouffi de l’Amérique, son système éducatif démuni et ses approvisionnements énergétiques archaïques, sera traitée avec assez de sérieux pour assurer la sorte d’atterrissage en douceur qui pourrait maximiser le rôle et la prospérité des Etats-Unis dans un monde en changement.
Les empires d’Europe sont révolus et le pouvoir suprême des Etats-Unis se poursuit. Il semble de plus en plus improbable que les Etats-Unis obtiendront quelque chose qui ressemble de près ou de loin à la réussite de la Grande-Bretagne, pour façonner un ordre mondial réussi qui protège leurs intérêts, préserve leur prospérité et porte la marque de leurs meilleures valeurs.



lundi 20 décembre 2010

Roland Dumas : "le 11 septembre, je n'y crois pas". Et vous ?


Roland Dumas : "le 11 septembre, je n'y crois pas". Et vous ?


Roland Dumas : "le 11 septembre, je n'y crois pas". Et vous ?
Karl Zéro, Jean-Marie Bigard, Marion Cotillard, Mathieu Kassovitz… Jusqu’ici, les personnalités qui avaient osé remettre en question le dogme de la version officielle du 11 septembre, hormis le cas atypique du trublion mi journaliste mi amuseur public, appartenaient au milieu du spectacle. Or voici qu’une nouvelle voix s’est élevée, venue cette fois de la sphère politique, et pas à un petit niveau : ancien ministre des Relations extérieures (1984-1986) puis des Affaires étrangères (1988-1993), avant d’occuper la présidence du Conseil constitutionnel – où il s’est entre autres illustré en poussant à la validation des comptes de campagne illégaux de Jacques Chirac et Edouard Balladur, mais c’est une autre histoire -, Roland Dumas a fait son coming out lors de l’émission de débat Ce soir ou jamais sur France 3 jeudi dernier. « Moi, je vous dirai ce que je pense sur le 11-Septembre : je n’y crois pas », a-t-il lâché. S’ensuit un brouhaha  – imaginez, il vient de blasphémer en direct ! – d’où s’échappe « Vous vivez du 11 septembre », adressé sans doute collégialement à ses trois contradicteurs, les très atlantistes Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, la philosophe Thérèse Delpech et l’essayiste Guy Sorman, puis, en réponse à un indigné « Il y a des limites »« Les limites sont celles que vous fixez, ce ne sont pas les miennes. Moi, j’ai horreur de cette tentative de dictature intellectuelle, qui n’a pas de raison d’être ». Il s’explique pour Oumma.com : « Vous avez déclaré hier soir dans l’émission de Frédéric Taddeï ne pas croire au 11-Septembre. Que voulez-vous dire par là ? Eh bien, je crois qu’on ne peut pas faire plus clair ! Je ne crois pas à ce qui a été raconté à ce sujet.
A quoi faites-vous allusion précisément ?
Il y a énormément de faits anormaux dans la version officielle. J’ai lu et étudié de nombreuses recherches faites sur la question. Beaucoup d’éléments ne tiennent pas : il suffit de se pencher, par exemple, sur le cas du trou de l’avion dans le Pentagone, beaucoup trop petit, ou sur d’autres aspects moins connus.
La version officielle vous semble-t-elle davantage mensongère ou lacunaire ?
Encore une fois, il suffit de se pencher sérieusement dessus pour se faire une idée. Je ne veux pas, pour l’instant, revenir là-dessus et commenter un commentaire personnel mais, effectivement, la version officielle ne tient pas. »
Au fait, dans l’indifférence médiatique générale, le site Reopen 9/11 a publié en novembre l’interview en vidéo d’un chimiste qui, après analyse de la poussière du World trade center (WTC), a mis en évidence la présence de nanothermite, après cinq autres chercheurs parvenus avant lui à la même conclusion. Nanothermite qui est un ingrédient utilisé pour les démolitions contrôlées. Et le 7 décembre, le même site a mis en ligne, sans plus d’écho, un passionnant article du Foreign Policy Journal qui explique comment les enquêtes sur les délits d’initiés autour du 11 septembre (spéculation par exemple contre les compagnies aériennes et les assureurs touchés), évalués par l’ancien ministre allemand Andreas von Bulow à 15 milliards d’euros, ont été un modèle de déni. En voici la conclusion : « Dans les premiers jours qui ont suivi le 11/9, des régulateurs financiers dans le monde entier ont fait part d’éléments sans précédent montrant l’existence de délits d’initiés en lien avec les attaques terroristes de ce jour-là. Le président d’une banque centrale (Welteke) a expliqué qu’il y avait des «preuves irréfutables» de telles opérations financières. Ces preuves ont conduit les régulateurs américains à faire le serment, devant le Congrès, de traduire ces responsables en justice. Ces promesses n’ont pas été tenues, comme le montre l’attitude de ceux en charge des investigations, qui ont dégagé la responsabilité des suspects par des enquêtes superficielles, et ont conclu que des délits d’initiés ne pouvaient pas avoir eu lieu, puisqu’ils n’avaient pas été effectués directement par Oussama Ben Laden ou par al-Qaïda. « Les enquêtes approfondies » conduites par le FBI, sur lesquelles s’appuie le rapport de la Commission sur le 11/9, étaient clairement biaisées. Le FBI n’a pas entendu les suspects et n’a pas semblé vouloir se rapprocher de la Commission sur le 11/9 pour l’étude comparative de notes afin de déterminer lesquelles parmi les personnes interrogées étaient susceptibles d’entretenir des rapports avec al-Qaïda. La synthèse du mémorandum de la Commission suggère que le FBI a simplement pris des décisions de son propre chef pour ce qui concerne les relations possibles entre les suspects et les organisations terroristes présumées. Ces décisions unilatérales n’étaient pas appropriées, étant donné qu’au moins trois des cas potentiels de délits d’initiés (celles de Walker, du trader Viisage et celle de Wellington Management) impliquaient logiquement des liens avec Oussama Ben Laden ou sa famille. Un autre suspect (Elgindy) était un criminel sur le point d’être reconnu coupable, et qui avait des liens directs avec des employés du FBI, arrêtés plus tard pour violations de la sécurité… Le FBI a aussi défendu en août 2003 le fait qu’il n’avait aucune connaissance des disques durs restaurés provenant du WTC, ce qui avait [pourtant] été publiquement annoncé en 2001. D’après ceux qui ont récupéré les données correspondantes, les disques durs ont révélé l’existence « de répugnantes transactions du jugement dernier » (dirty doomsday dealings). Les indices de délits d’initiés autour du 11/9 mettent en jeu de nombreux circuits financiers, des actions aux bons du Trésor, en passant par des transferts par cartes de crédit faits au WTC juste avant sa destruction. Aujourd’hui, nous savons que des experts financiers dans le monde entier ont fourni des éléments solides, au moyen de techniques statistiques éprouvées et fiables, montrant que les premiers soupçons des experts étaient justifiés, et que les délits d’initiés du 11/9 ont vraiment eu lieu. Des gens connaissaient à l’avance les crimes du 11/9 et ils en ont tiré profit. Ces gens sont parmi nous aujourd’hui, et nos familles et nos communautés risquent de subir de nouvelles attaques terroristes et de nouveaux délits financiers si nous ne tenons pas compte de ces éléments de preuve. Il est temps d’ouvrir une enquête indépendante et internationale sur les délits d’initiés et sur les traders qui ont profité des actes terroristes du 11 Septembre. » Et sur les attentats du 11 septembre eux-mêmes ! En réalité, l’attitude des tenants de la version officielle, qui excommunient tous leurs contradicteurs en les taxant de « complotistes », est parfaitement résumée par l’illustration ci-dessous.

vendredi 10 décembre 2010

LE TRAVAIL FORCE POUR LES CHOMEURS EN ANGLETTERE !

Ces dernières semaines, alors que la suggestion de Cantona sema un brin de panique dans l’Establishment, comment ne pas avoir été interpellé par le travail gratuit des chômeurs en Angleterre ? Travailler plus pour gagner moins, on connaissait. Travailler plus pour conserver son boulot, on connaissait aussi. Mais travailler forcé pour gagner presque rien si ce n’est ses allocations chômage, c’est nouveau, ça vient de sortir en Angleterre. Et fatalement, ça ne tardera pas à franchir la Manche. Question : jusqu’où descendra-t-on dans la soumission du peuple ? Autant carrément rétablir l’esclavage ! Pendant que des banksters s’attribuent des bonus et font leurs affaires à La City, des chômeurs britanniques doivent travailler forcé pour toucher leurs bien modestes allocations. On croit cauchemarder mais c’est pourtant vrai et c’est dans la droite ligne du Nouvel Ordre Mondial.

BANKRUN :LIEN pour envoyer les photos de vos retraits

- Aux DAB citoyens : photos de vos retraits ! PDF Imprimer Envoyer
Chers amis et antibanksters !
Comme il est impossible de savoir si le Bankrun du 7 décembre 2010 a fonctionné (pour des raisons évidentes de propagande), je vous propose d'envoyer sur une page du forum les photos de vos retraits ou fermetures de comptes (anonymement :) !) afin d'avoir une idée de l'ampleur du mouvement. Des amis sont passés chez moi me montrant leurs retraits, ainsi l'acte antibankster devient concret et prend forme (dont voici deux photographies). 50 ou 5000 €, tout est bon pour couler les banksters... Il faut continuer à retirer  votre argent de chez ces voyous avides jusqu'à l'écroulement de leur misérable et pitoyable monde. Ce 7 décembre n'a été que le début de la marche vers l'anéantissement de leur exorbitant pouvoir, ne perdez pas espoir, la victoire sera au rendez-vous soyez-en certains. Aux DAB citoyens...
Poster vos photos sur ce sujet de notre forum : http://novusordoseclorum.discutforum.com/photographies-de-vos-retraits-f33/marseille-2-retraits-du-7-decembre-t5878.htm
En dernier recours, envoyez vos photos au courriel suivant : lelibrepenseur@free.frCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Très simple à faire, il suffit de cliquer sur l'icône image et héberger votre photo.
LLP

Sabotage au centre névralgique du gouvernement US le 11/9 ?


Selon l’article documenté ci-dessous, tout porte à croire que des traitres au sein du gouvernement et de l’armée US ont agi pour empêcher une réaction militaire efficace contre le détournement des avions et les attentats le 11 septembre 2001.



Les réponses du Centre de Commandement du Pentagone retardées à plusieurs reprises le 11-Septembre
Publié sur Shoestring911 le dimanche 7 novembre 2010
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMxD4TRyimO0GPrlY7etRqVcZ7iiuvNFLzQLpPMp3cTHkAGtF1cGTB7RgrQVyzwO9-D8AsKxybqVS1nKhwMYWl29W6TUOH7wsjC1aSt3FOceyPjxYNyp9G5Zuw4AlEct2SP7Hk-dOR-bnc/s1600/NMCC.jpg
Le Centre de commandement militaire national (National Military Command Center, le NMCC) est la partie la plus sûre du Pentagone. Lors des attentats du 11/9, ce fut  "le point focal d’assistance au sein du Ministère de la Défense" pour le maintien de l’ordre en réponse aux détournements des avions dans l’espace aérien américain. [1] Selon la Commission sur le 11/9, le travail du NMCC consista à "réunir les parties concernées pour établir la chaîne de commandement entre l’Autorité nationale de commandement – le président et le ministre de la Défense – et ceux qui devaient exécuter les ordres" [2] en réponse aux attaques sur New York et Washington. Ce jour-là, le NMCC tenait donc un rôle particulièrement crucial. Pourtant, les preuves révèlent que les actions d’urgence menées par le Centre furent totalement inadaptées. De nombreux obstacles se présentèrent : outre des problèmes techniques, les agences extérieures ne purent fournir les informations nécessaires au Centre. De plus, plusieurs chefs militaires tardèrent à arriver au NMCC d’où ils auraient pu participer aux efforts d’intervention d’urgence; ils n’arrivèrent qu’à la fin des attaques : il était trop tard pour intervenir.
Les données actuellement disponibles sont insuffisantes pour tirer des conclusions définitives. Mais les nombreux facteurs ayant entravé les actions des personnes présentes au NMCC, combinés à d’autres bizarreries, soulèvent la possibilité d’une tentative délibérée et coordonnée de la part de traîtres au gouvernement américain et de militaires initiés pour saboter la capacité du Centre à répondre aux attentats du 11 Septembre, alors que sa réactivité immédiate était impérative.
"LE CENTRE NEVRALGIQUE MONDIAL DE L’ARMEE US"
Le NMCC a été décrit comme étant "une plaque tournante des communications, un standard de connexion du Pentagone, le gouvernement civil, et les commandants de combat." [3] C’est un dédale de bureaux, de cabines et de salles de conférence dans une zone du Pentagone où se situent les bureaux de l’Etat-major interarmées et ceux de nombreux hauts fonctionnaires, dont celui du ministre de la Défense. Le centre est conçu pour fonctionner en cas d’urgence et dispose de ses propres systèmes d’électricité, de chauffage et de climatisation. [4] La principale tâche du NMCC consiste à surveiller les événements à l’échelle mondiale pour le Comité des chefs d’Etat-major interarmées. Ses autres missions essentielles visent à fournir un élément de veille stratégique et de réponse aux crises. Au moment des attaques du 11/9, elles  incombaient à cinq équipes en rotation, chaque équipe de gestion étant composée de 17 à 20  personnes chargées de diverses fonctions. [5]
LES OFFICIERS MANQUENT DE REACTIVITE EN RÉPONSE AU PREMIER CRASH
Le matin du 11 septembre 2001, le personnel surveillait les informations que le NMCC recevait en direct de nombreuses chaînes de télévision; le personnel présent au NMCC apprit le premier crash de l’avion sur le World Trade Center par les bulletins d’information télévisés. [6] C’aurait donc été la première fois qu’ils auraient été informés de la crise qui se jouait dans le ciel de l’Amérique ce matin-là. [7]
Le personnel du NMCC n’aurait pas réalisé que le crash était un attentat terroriste. Le chef des Opérations, Dan Mangino, s’est rappelé : "Au début, nous pensions que c’était un terrible accident." [8] Le major Charles Chambers : "J’ai pensé que le pilote avait utilisé les tours pour se diriger vers la zone, qu’il avait perdu connaissance, et que le pilote automatique avait fait le reste." C’est pourquoi, à ce moment-là, "notre appréhension du crash … n’était pas différente de celle de tout le monde dans le pays." [9]
En réponse, l’équipe des Opérations avisait la chaîne de commandement selon les bulletins médiatiques, disant simplement aux hauts fonctionnaires du Pentagone qu’un avion s’était écrasé contre l’une des tours du WTC. [10]
LE PERSONNEL DU NMCC IGNORE LA CRISE EN COURS
La Federal Aviation Administration (FAA) n’a informé le NMCC du premier détournement du 11 Septembre  – le vol American Airlines 11 – que vers 09h00, soit 14 minutes après la frappe de l’avion sur le World Trade Center et plus de 45 minutes après son supposé détournement. C’est alors que le lieutenant-colonel Ryan Gonsalves, le chef des Opérations au NMCC, en quête d’informations sur la crise, appela le centre des Opérations de la FAA au siège de l’agence à Washington. La personne qui lui répondit dit à Gonsalves que la FAA avait un rapport sur le détournement du vol 11 parti de Boston pour Los Angeles. Pourtant, l’employé de la FAA ne sembla pas réaliser qu’il s’agissait de l’avion crashé dans le WTC; il dit à Gonsalves que le vol 11 était "maintenant en route" vers l’aéroport international JFK à New York. De plus, l’employé de la FAA ne fit aucune demande d’aide à l’armée : l’éventuel décollage sur alerte des avions de chasse pour rattraper l’avion détourné ne fut pas évoqué, et quand Gonsalves demanda si la FAA avait besoin d’aide à propos du détournement, il lui fut répondu : "Non", puis le pilote "a appelé pour dire que tout était sous contrôle et qu’il atterrirait à New York sous peu." [11]
Selon les instructions militaires, en réponse à un détournement d’avion dans l’espace aérien des États-Unis, la FAA aurait dû "aviser par les moyens les plus rapides" le NMCC. [12] Et pourtant, comme on peut le voir, le NMCC apprit le détournement du vol 11 lorsqu’il appela la FAA, et non l’inverse. Le Rapport de la Commission sur le 11/9 a souligné que, bien que « le siège de la FAA ait commencé à suivre le protocole de détournement » après que les contrôleurs du trafic aérien eurent conclu que le vol 11 avait été détourné, à environ 8 h 25, elle "n’avait pas contacté le NMCC pour demander une escorte d’avions de chasse." [13]
Le manque de prise de conscience alarmant du NMCC sur la crise qui se déroulait ce matin-là perdura, comme cela fut manifeste lors de la frappe sur le Pentagone à 09:37. Le capitaine Charles Leidig, temporairement en charge des Opérations au NMCC au moment des attaques terroristes, déclara à la Commission sur le 11/ 9 que : "il se rappelait qu’il avait appris par CNN le crash d’un avion sur le Pentagone." [14] Steve Hahn, un officier des Opérations au NMCC ce matin-là, se rappela : "Je ne savais pas [que le Pentagone avait été frappé] jusqu’à ce que j’entende le bulletin d’information à la télé." [15] Charles Chambers a déclaré que, lorsque le Pentagone fut frappé (du côté opposé de l’immeuble où est situé le NMCC), il "a entendu un faible bruit de ferraille à travers les conduits d’aération et a ressenti une légère vibration." Toutefois, a t-il ajouté, "je n’ai rien entendu ou ressenti d’autre, donc je ne m’en suis pas préoccupé davantage." Il ne réalisa que le Pentagone avait été attaqué que lorsqu’il le vit à la télévision. [16]
DES OFFICIERS ETRANGEMENT CALMES EN REPONSE AUX ATTENTATS
Le personnel du NMCC vit en direct à la télévision le vol 175 d’United Airlines frapper la tour Sud du World Trade Center à 9:03. Ils auraient alors réalisé ce qui était en train de se passer. Leidig dit que pour lui, "il était évident qu’il s’agissait d’une attaque terroriste ou d’une attaque coordonnée." Dan Mangino s’est rappelé que le personnel présent au NMCC "a immédiatement su que c’était une attaque terroriste." [17]
Selon Leidig, le NMCC "est alors devenu le point focal de la coordination des flux d’informations." [18] Et pourtant, compte tenu du fait qu’il s’agissait de la première attaque contre l’Amérique depuis 60 ans, les preuves suggèrent un niveau d’urgence bien moindre que ce à quoi on pourrait raisonnablement s’attendre de la part des personnes présentes au Centre. Mangino dit que : "il savait qu’il aurait peu de temps dans les jours à venir; il s’est donc rapidement rendu dans le hall pour tirer de l’argent à un guichet automatique." Il n’est revenu au NMCC que peu après 09h37, lorsque le Pentagone a été frappé. Est-ce qu’un officier de l’armée dans une position clé sortirait précipitamment pour tirer de l’argent à un guichet automatique s’il pensait sincèrement que les États-Unis étaient le centre d’une attaque terroriste massive ?
Même après la frappe sur le Pentagone, le personnel au NMCC resta très calme. Lorsque Mangino retourna au Centre, il fut soi-disant "accueilli par une mer de calme." Il se souvient que : "Il n’y avait pas de panique, pas une voix élevée." Son collègue Steve Hahn a de même rappelé que l’ambiance au NMCC "était très professionnelle et très calme." [19] Et le vice-président du chef d’Etat-major des armées Richard Myers dit que lorsqu’il arriva au NMCC, aux alentours de 10 heures semble-t-il, "tous les officiers en service travaillaient tranquillement à leur poste, malgré la fumée en suspend provenant du système de ventilation, malgré le fait que le Pentagone venait d’être frappé, et malgré le déclenchement perturbant de l’alarme d’évacuation. " [20]
Il est plausible que ce calme soit simplement la démonstration du professionnalisme du personnel du NMCC. Comme Mangino l’a noté, "Nous nous entraînons sans cesse aux situations d’urgence et cette formation a été appliquée." [21] Mais d’autres preuves du manque de précipitation du personnel du NMCC rendent cette possibilité moins probable. Il est particulièrement remarquable que l’homme qui aurait dû être en charge de la réponse du Centre à la crise ait été autorisé à rester à une réunion pré-planifiée, sans rapport avec les attentats, et qu’il ne soit retourné à son poste que plus d’une heure après que la deuxième tour du World Trade Center ait été touchée.
LE DIRECTEUR DU NMCC RESTE A UNE REUNION PRE-PLANIFIEE
Le chef d’équipe général, Montague Winfield, aurait dû être en service à la tête de l’équipe des Opérations en tant que directeur adjoint pour les Opérations (DDO) au NMCC durant les attaques du 11/9. [22] Lors d’une crise, les responsabilités du DDO comprennent l’établissement et la modération d’une conférence téléphonique appropriée entre les commandants militaires et autres agences compétentes, et la mise en place d’une réponse militaire. [23] Mais, curieusement, l’après-midi précédent, Winfield avait demandé à son collègue, Charles Leidig, de prendre  en charge une partie de sa tâche de DDO le matin du 11 Septembre; Leidig accepta. Leidig – qui occupait le poste d’adjoint pour les Opérations du Centre de commandement, responsable de la maintenance, l’exploitation et la formation des équipes de surveillance du NMCC – avait rejoint la Direction des Opérations de l’Etat-major interarmées en Juillet 2001, avec pour seule qualification celle de DDO au NMCC, environ un mois avant le 11/9. Il n’avait donc pas l’expérience de Winfield qui aurait certainement été précieuse lors de l’organisation d’une réponse aux attaques contre les États-Unis. [24]
La raison pour laquelle Winfield avait voulu que Leidig prenne sa place de DDO le 11 Septembre aurait été qu’il devait assister à une réunion ce matin-là. Il s’agissait d’une "réunion à huis-clos convoquée par le personnel de la Force aérienne pour discuter de la notation d’officiers de la Force aérienne", selon un mémorandum de la Commission sur le 11/9. [25] Un autre mémorandum de la Commission l’avait décrit comme une "session des officiers généraux pour noter la Force aérienne." Le 11 Septembre, Leidig remplaça donc Winfield en tant que DDO à 8 h 30, soit 16 minutes avant que le premier avion ne frappe le World Trade Center. [26]
On pourrait raisonnablement s’attendre à ce que quelqu’un soit allé chercher Winfield à sa réunion lorsque le deuxième avion frappa le World Trade Center, si ce n’est avant, et (dès) que les officiers au NMCC "surent immédiatement que c’était une attaque terroriste". [27] Pourtant il n’en fut rien. Winfield ne revint à son poste que plus d’une heure plus tard, après le crash présumé du vol 93 en Pennsylvanie et une fois les attaques du 11/9 terminées. Il est difficile de savoir si Winfield et les autres officiers à la réunion ont été immédiatement informés de la deuxième attaque. Il est également difficile de savoir à quel moment exactement Winfield est retourné au NMCC, et s’il a tout de suite repris ses fonctions de DDO, ou s’il a autorisé Leidig à poursuivre à sa place alors qu’il pouvait reprendre son poste. Leidig dit à la Commission sur le 11/9 être "certain que Winfield était revenu" de la réunion "après la frappe sur le Pentagone" à 9 h 37. [28] Il dit également que Winfield le remplaça comme DDO "juste après que l’on ait appris ce qui se passait avec United 93", c’est à dire peu après 10 h 03. Leidig ajouta que le rapport par conférence téléphonique concernant une menace anonyme visant Air Force One a eu lieu à 10 h 37, "juste après que je sois relevé de la surveillance par le général Winfield." [29] Ce qui indiquerait que Winfield est retourné à son poste aux alentours de 10h30.
La meilleure explication que la Commission sur le 11/9 a fourni concernant Winfield et le manquement à ses responsabilités essentielles, car il se trouvait dans un lieu sans importance à la réunion pré-planifiée, fut précisée dans une note : "ces réunions,  comme celle à laquelle Winfield assistait ne sont généralement pas interrompues à moins d’une raison majeure." [30] Mais un attentat terroriste majeur aux États-Unis étant hautement significatif, pourquoi Winfield n’est pas immédiatement retourné à son poste lorsque la seconde tour du WTC a été touchée ? Pourquoi personne au NMCC n’est allé rapidement le chercher à la réunion à ce moment-là ?
Considérant les innombrables bizarreries repérées dans la réponse des militaires aux attentats du 11/9, il nous faut sans doute envisager la possibilité d’une explication plus sinistre à cet apparent manque d’empressement chez ceux dont le travail était de faire fonctionner le NMCC  le 11 Septembre. Par exemple, leur calme serait-il dû au fait qu’ils pensaient que les attaques terroristes étaient une simulation dans le cadre d’un exercice d’entraînement ce matin-là plutôt qu’une véritable urgence concrète ? En de telles circonstances, il leur aurait été beaucoup plus facile de  garder leur calme. Il est possible que les personnes au NMCC aient pu penser que les attaques terroristes étaient simulées, même lorsque les images télévisées montraient clairement ce qui se passait. Par exemple, le personnel d’une base militaire près de New York qui menait un exercice d’entraînement contre le terrorisme ce matin-là, a cru que les images télévisées du WTC en flamme étaient en fait une vidéo de formation élaborée pour accompagner leur exercice. Un employé a déclaré à un entraîneur : "Cette fois, vous vous êtes vraiment surpassés." [31]
LA CONFÉRENCE D’URGENCE NE DEBUTE QU’A 9H29
Autre domaine préoccupant : les graves problèmes rencontrés par le personnel du NMCC dans l’organisation et l’exécution d’une téléconférence d’urgence pour faire face aux attaques terroristes. Le NMCC disposait de procédures spécifiques pour la gestion de crise. Un mémorandum de la Commission sur le 11/9 l’a décrit : "lorsqu’un événement particulier se produit, la première action est de convoquer une conférence majeure afin de recueillir et de diffuser des informations à partir des entités gouvernementales en fonction des listes de contrôle établies." [32] Cependant, Charles Chambers a rappelé que la conférence d’événement  majeur en réponse aux attentats du 11/9 au NMCC "mit plus de temps que prévu à se mettre en place." [33] Le Commandant Patrick Gardner, le DDO adjoint, a déclaré à la Commission sur le 11/9 que le NMCC "s’est démené pour établir la conférence", qui "n’a pas décollé aussi vite que prévu", il s’était senti frustré "qu’elle n’ait pas été mise en place plus rapidement." [34] La conférence d’événement majeur n’a commencé qu’à 9 h 29, soit 26 minutes après la frappe du vol 175 sur le World Trade Center. [35]
Au moins deux facteurs identifiés ont contribué à ce retard alarmant dans l’établissement de la conférence : la perturbation due à  [l'absence de] certains officiers du NMCC qui devaient participer à une autre conférence téléphonique, mais qui [de toute façon] n’auraient été d’aucune utilité dans l’aide aux interventions d’urgence suite aux attaques; et  aussi certains problèmes de connexion avec d’autres agences – en particulier la FAA – à la conférence du NMCC.
UNE CONFERENCE INUTILE DE LA CIA DIFFERE LA REPONSE DU NMCC
Une conférence téléphonique du Réseau national de surveillance du Renseignement et des Opérations (NOIWON) a été convoquée par la CIA, probablement entre 09h16 et 09h25 le 11 Septembre, pour permettre aux agences gouvernementales dans la région de Washington de partager rapidement l’information sur la crise en cours. [36] Mais cet appel semble avoir entravé plutôt que soutenu les efforts d’intervention d’urgence. Selon une note de la Commission sur le 11/9, l’appel du "NOIWON" est survenu tandis que le NMCC se préparait à la conférence d’événement majeur. Le NMCC a abandonné sa tentative de convoquer une [importante conférence d'événement majeur] afin que ses officiers de surveillance puissent participer à la conférence du NOIWON." [37] Qui plus est, cette perturbation intervint apparemment pour rien. Un officier du renseignement travaillant au siège de la FAA ce matin-là dit qu’il "ne se souvient pas d’informations utiles ou importantes dans l’appel du NOIWON." [38] Charles Leidig dit à la Commission sur le 11/ 9  qu’il ne se souvenait pas "d’une connaissance de la situation de la part du NOIWON." [39]
LE NMCC RENCONTRE DES PROBLEMES POUR SE CONNECTER AUX AGENCES CIVILES
Les tentatives de convocation à la conférence d’événement majeur ont également été retardées car, comme Charles Chambers l’a rappelé, "des agences civiles" qui devaient être ajoutées à la conférence "n’ont pas pu être contactées, d’autres étaient coupées un moment après la connexion." [40] Leidig annonça finalement que le NMCC démarrerait sans ces agences qui pourraient se joindre plus tard à la conférence. [41] La conférence d’événement majeur prit fin au bout de cinq minutes seulement, puis fut reprise à 9 h 37 comme une "conférence de menace aérienne" qui dura plus de huit heures. [42] Selon Chambers, les conférences de menace aérienne interviennent lorsque des avions sont jugés hostiles; elles requièrent beaucoup plus de monde qu’une conférence d’événement majeur. Mais, comme la précédente conférence, "il fallut plus de temps que prévu" pour convoquer la conférence de menace aérienne. Il y eut encore des problèmes de connexion avec certaines agences. D’autres agences n’ayant pas compris ce que voulait dire Leidig à propos d’une nouvelle conférence, n’avaient donc pas raccroché lorsque la dernière conférence téléphonique avait été déconnectée. Par conséquent, selon Chambers : "Tout ce qu’on entendait d’eux, c’était  le signal d’une ligne occupée." [43]
LA FAA HORS COMMUNICATION
Considérant les responsabilités cruciales de la FAA vis-à-vis des détournements d’avions, les graves problèmes de connexion de l’agence lors des conférences téléphoniques du NMCC sont particulièrement préoccupants. Selon les instructions militaires, l’administrateur de la FAA a "la responsabilité exclusive de s’assurer du maintien de l’ordre lié à la piraterie aérienne ou aux tentatives de détournement dans la juridiction aérienne spéciale des États-Unis." [44] Mais lorsqu’il fut demandé à la FAA de fournir un point sur la conférence d’événement majeur dès son commencement, la ligne resta muette. [45] Charles Leidig rappella que la FAA était en ligne "par intermittence" et "la plupart du temps elle était hors conférence." Il dit que des problèmes de connexion de la FAA à la conférence qui avaient eu lieu "toute la matinée … avaient entravé dans une certaine mesure le flux d’informations." [46] Charles Chambers s’en plaignit car "la FAA ne participait pas à la conférence, ils ne pouvaient pas se connecter en mode sécurisé, et nous ne pouvions pas obtenir des informations de première main de leur part." [47] Selon le rapport de la Commission sur le 11/9, bien que les opérateurs au NMCC "aient travaillé sans relâche pour inclure la FAA" dans la conférence, ils avaient rencontré "des problèmes d’équipement et des difficultés pour trouver les numéros de téléphone sécurisés." [48] Le sergent Val Harrison, responsable de la mise en place des conférences téléphoniques au NMCC, tenta de contacter le Centre des Opérations au siège de la FAA afin de connecter l’agence à la conférence de menace aérienne, mais n’y réussit pas. Pour y parvenir, elle demanda finalement le standard de la Maison Blanche, mais même après l’établissement de la liaison avec la FAA, celle-ci fut maintes fois perdue. [49]
Les explications qui ont été avancées pour expliquer ces difficultés à connecter la FAA à la conférence ont été au mieux approximatives. Un mémorandum de la Commission sur le 11/9 les attribue simplement à des "problèmes techniques." [50] Leidig dit à la Commission sur le 11/9 qu’il a cru comprendre qu’il y avait eu des "problèmes de compatibilité" entre le téléphone sécurisé de la FAA et les téléphones sécurisés du NMCC, mais il ignorait les aspects techniques du problème. [51] À la lumière de nombreux autres facteurs qui ont perturbé l’intervention d’urgence au NMCC ce matin-là, il serait utile de bien vérifier si ces problèmes n’étaient pas en fait le résultat d’une tentative délibérée de saboter les communications entre les organismes gouvernementaux destinée à s’assurer que les attaques sur New York et Washington se dérouleraient sans entrave.
LE REPRÉSENTANT DE LA FAA N’A PAS D’INFORMATIONS PERTINENTES
Qui plus est, lorsqu’à 10h17 un représentant de la FAA rejoint enfin la conférence de menace aérienne, ce n’était pas la personne appropriée pour fournir les informations requises. Le représentant, Rayford Brooks, travaillait au Central Altitude Reservation (CARF) au Centre de commande de la FAA à Herndon, en Virginie. Brooks était tout à fait incompétent pour représenter la FAA à la conférence. Selon le rapport de la Commission sur le 11/9, il n’avait "aucune connaissance ni responsabilité concernant les détournements d’avion, aucun accès aux décideurs, et aucune des informations dont disposaient les hauts fonctionnaires de la FAA." Brooks n’avait pas écouté la radio (dans sa voiture) avant d’arriver au Centre de commandement vers 9h30. Comme il l’a dit à la Commission sur le 11/9, il n’avait "pas conscience de la situation." Après être arrivé au Centre de commandement, Brooks ne reçut aucune instruction à propos de la conférence de menace aérienne ou d’autres questions opérationnelles. Dès le départ, Brooks n’aurait pas dû participer à la conférence. Il l’avait rejointe à la place de l’un des officiers militaires travaillant à la cellule d’Air Traffic Services (ATSC), un petit bureau à côté de la CARF au Centre de commandement. Selon Brooks, l’ATSC avait demandé à la CARF de surveiller la conférence de menace aérienne en son nom car il n’y avait pas de téléphone de fonction sécurisé. [52] Considérant le rôle crucial que la FAA était appelée à jouer pour répondre aux détournements d’avion, on pourrait raisonnablement s’attendre à ce qu’un employé de la FAA bien plus informé que Rayford Brooks participa à la conférence du NMCC lors des détournements. Parmi tous ceux qui travaillaient au Centre de commande de la FAA ce matin-là, n’y avait-il vraiment personne de plus compétent ?
LES HAUTS FONCTIONNAIRES ARRIVENT TROP TARD AU NMCC POUR APPORTER LEUR AIDE
Nous pouvons voir qu’en réponse aux attaques du 11/9, de nombreux facteurs ont entravé les actions des personnes présentes au NMCC. Il est également intéressant de noter que plusieurs responsables clés, qui normalement auraient dû être présents au NMCC, n’étaient pas au Centre lors des attaques; ils n’arrivèrent que lorsqu’il était déjà trop tard pour intervenir :
  • Comme déjà mentionné, le brigadier-général Montague Winfield avait quitté son poste de Directeur adjoint pour les Opérations au NMCC à 8h30, et n’avait repris ses fonctions qu’après la fin des attaques, probablement aux environs de 10h30.
  • Donald Rumsfeld qui, en tant que ministre de la Défense a un rôle vital à jouer dans la défense de son pays contre les attaques terroristes, était au Pentagone ce matin-là. Pourtant, lui aussi n’est arrivé au NMCC qu’après la fin des attaques. Rumsfeld avait été informé de la première attaque à New York lors d’un petit déjeuner de travail avec plusieurs membres du Congrès. Il était  ensuite retourné à son bureau pour le briefing quotidien avec les service de renseignements de la CIA. [53] Après la frappe du deuxième avion sur le WTC, des collègues de M. Rumsfeld vinrent l’informer de la situation et lui dirent que le processus de gestion de crise venait d’être enclenché. Mais Rumsfeld aurait "voulu passer quelques appels téléphoniques" et resta donc dans son bureau. [54] Après avoir entendu et ressenti l’explosion lorsque le Pentagone fut frappé, Rumsfeld ne se rendit pas tout de suite au NMCC. Il sortit pour aider à transporter un blessé sur une civière. De retour dans l’immeuble, il alla d’abord à son bureau. [55] Il arriva finalement au NMCC et rejoint la conférence de menace aérienne aux alentours de 10h30. [56] Le lieutenant-colonel Robert Darling – qui, le 11 Septembre fit office de liaison entre le vice-président Dick Cheney à la salle de situation à la Maison Blanche et le NMCC – a décrit le problème dans les actions de M. Rumsfeld ce matin-là. Darling a écrit : "Je … crois que le lieu approprié au devoir du Secrétaire Rumsfeld était aux commandes du NMCC ce jour-là … Les vraies questions demeurent : pourquoi le Secrétaire Rumsfeld a-t-il abandonné son poste ce jour-là sans répondre au National Military Command Center au moment même où notre pays était attaqué?" [57]
  • Lorsque les attaques terroristes eurent lieu, le général Henry Shelton, qui en tant que président du Comité des chefs d’Etats-majors interarmées était l’officier militaire le plus gradé dans les forces armées américaines, avait décollé vers 7h30 du matin à bord d’un avion militaire; il volait au-dessus de l’Atlantique pour se rendre à une conférence de l’OTAN en Hongrie. Shelton ordonna de faire demi-tour et retourna à Washington. [58] Toutefois, il n’arriva au NMCC qu’aux environs de 17h40 [59]
  • Ce matin-là, le général Richard Myers, vice-président du Comité des chefs d’Etats-majors interarmées, était à Capitol Hill, et bien qu’il ait vu les images du premier crash à New York à la télévision peu avant 09h00, il avait poursuivi sa réunion programmée avec le sénateur Max Cleland. [60] Myers apprit la deuxième attaque sur le WTC soit lorsqu’il était avec Cleland ou juste après avoir quitté la réunion (conflit entre les comptes-rendus à ce sujet). [61] Certains comptes-rendus indiquent que Myers avait quitté le Capitole pour revenir au Pentagone au moment de l’attaque du Pentagone. [62] Myers a déclaré à la Commission sur le 11/9 qu’il était arrivé au NMCC aux alentours de 10h00 ou 10h10 [63] Mais il avait aussi retardé sa participation à la conférence de menace aérienne en quittant le NMCC pour aller dans les bureaux du Secrétariat à la défense en quête de Donald Rumsfeld. Ce n’est qu’après qu’un assistant lui ait dit que Rumsfeld était sorti que Myers retourna au NMCC. [64]
  • En tant que directeur des Opérations pour l’Etat-major interarmées, le vice-amiral Scott Fry était "responsable du bon fonctionnement du National Military Command Center", selon les auteurs Patrick Creed et Rick Newman. [65] Bien qu’il ait été informé de la première frappe sur  le WTC, alors qu’il s’apprêtait à quitter son bureau au Pentagone, Fry alla à son rendez-vous de 9h00 chez son dentiste. Il aurait interrompu ce rendez-vous à réception de l’appel de son assistant sur son téléphone cellulaire lors de la frappe du deuxième avion sur le World Trade Center. Mais ensuite, Fry au lieu d’aller au NMCC, se rendit à l’Executive Center dans les étages supérieurs. [66] Fry se serait rendu au NMCC plus tard ce jour-là, bien que l’heure de son arrivée et sa participation à la conférence de menace aérienne ne soient pas établies… [67]
Toute nouvelle enquête sur le 11/9 devrait déterminer à quel point l’absence de ces hauts responsables du NMCC a entravé la réponse de l’armée aux attaques. À la lumière de toutes les autres preuves suspectes, il faudrait sérieusement se demander si l’absence de l’une ou l’autre de ces personnes a été pré-organisée dans le cadre d’une tentative délibérée de paralyser l’armée américaine pour l’empêcher d’arrêter les attentats.
LES PREUVES DETAILLEES DES ACTIONS DU NMCC LE 11/9 NE SONT PAS REVELEES
Nous avons connaissance de plusieurs enregistrements qui pourraient en dire plus sur ce qui s’est passé au NMCC le 11 septembre 2001. Ces enregistrements seraient sûrement d’une grande utilité pour de nouvelles enquêtes. Ils comportent un rapport après action produit par le NMCC, sur sa réponse aux attaques du 11/9 qui se base sur des notes et autres documents de l’époque. [68] Nous savons également que l’appel de la conférence de menace aérienne du NMCC a été enregistrée, et que le Pentagone a produit 200 pages classifiées sur la transcription de l’enregistrement. [69] En outre, un officier supérieur du NMCC a dit à la Commission sur le 11/9 qu’il a retiré toutes les bandes d’enregistrement des téléphones et des autres appareils au NMCC suite aux attentats du 11/9, et les a mises en sécurité dans le cabinet du DDO. On peut supposer que ces bandes existent toujours. [70]
Même sans avoir accès à des dossiers aussi importants que ceux-ci, les preuves restreintes déjà disponibles montrent qu’un nombre alarmant de facteurs ont nui à la réponse d’urgence aux attentats du 11/9 coordonnée au sein du NMCC. Au vu de l’échec de l’armée américaine à arrêter ces attaques, il y a grandement de quoi s’inquiéter. Nous avons besoin d’en savoir beaucoup plus sur ce qui s’est passé au NMCC le 11 Septembre. De sérieuses tentatives doivent être entreprises pour déterminer si des actions délibérées et coordonnées ont été menées par des traîtres au gouvernement américain et des militaires initiés pour perturber les efforts de mise en oeuvre d’une réponse efficace aux attaques au sein de la NMCC.

A qui profitent les révélations de Wikileaks ?

Nombreux sont ceux autour de nous qui pensent que le monde se porte mieux avec Wikileaks que sans. Il suffit d’écouter les personnes interviewées par les télévisions ou les journaux, de discuter avec nos collègues ou nos proches, cet avis est largement partagé. Et il est vrai que l’image d’une nouvelle espèce de James Bond seul contre tous, défiant les gouvernements et les Services secrets de tous les pays, désormais recherché par toutes les polices du monde (Interpol vient d’émettre un mandat d’arrêt), et profitant d’Internet pour briser les grands secrets  des États, a tout de captivant. Pourtant, maintenant que nous sommes prévenus des possibles "implants mentaux" dont parle Pino Cabras, autrement dit les "messages cachés" que pourrait véhiculer ce "11-Septembre de la diplomatie et de l’Internet", il convient de  nous intéresser à la question de qui profite véritablement de ces "révélations". C’est ce que s’attache à faire le journaliste Hicham Hamza dans cet article fouillé et bien documenté paru hier sur oumma.com.

A qui profitent les révélations de Wikileaks ?

Psychodrame international. Dimanche, le site Wikileaks a commencé à dévoiler des centaines de milliers de rapports diplomatiques, la plupart classés confidentiels. En ligne de mire : les Etats-Unis mais aussi, et surtout, l’Iran, la Turquie et le Pakistan. Retour sur une divulgation unanimement critiquée par les chefs de gouvernement à travers le monde, à l’exception d’un seul qui l’a salué aujourd’hui : le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Des potins sur les grands de ce monde : c’est ce qui ressort de la couverture médiatique initiale au sujet des 250000 mémos diplomatiques en cours de publication par le site Wikileaks et son porte-parole, Julian Assange, déjà interrogé précédemment par Oumma. Aucun secret d’Etat n’est dévoilé. Sarkozy en « empereur nu, autoritaire et susceptible », Angela Merkel surnommée « Teflon »,  Berlusconi en amateur de « parties sauvages », Kadhafi et son « infirmière ukrainienne, blonde et voluptueuse » et Poutine vu comme un « mâle dominant » : la géopolitique abordée sous l’angle people. Plus intéressantes sont les révélations, dignes d’un thriller d’espionnage, sur la propension des diplomates américains à recueillir tout élément d’information (y compris l’ADN) au sujet d’individus jugés intéressants par le Département d’Etat. De même, une rumeur stupéfiante, autrefois envisagée avec dédain par les zélateurs de Washington, est désormais confirmée : les Etats-Unis ont proposé de réaliser un « troc » entre prisonniers de Guantanamo et avantages diplomatiques en tout genre à des pays divers tels la Belgique et la république insulaire de Kiribati. D’autres informations sont plus anecdotiques comme celle relative au vice-président afghan, Ahmed Zia Massoud, transportant 52 millions de dollars en cash aux Emirats arabes unis. Un autre secret de polichinelle est aussi confirmé : la prépondérance de notables saoudiens dans le financement d’Al Qaida. Plus compromettante pour les Etats-Unis est la divulgation d’un mémo indiquant les intimidations des Américains à l’encontre de l’Allemagne pour ne pas poursuivre en justice la CIA, responsable de la séquestration en Afghanistan d’un citoyen allemand confondu avec un terroriste.
L’embarras touche aussi le Moyen-Orient : l’Arabie saoudite, la Jordanie et le Bahreïn se révèlent être des partisans vindicatifs d’une attaque américaine contre l’Iran. Autre source de gêne, la position du président yéménite, exprimée en janvier dernier, à l’égard des victimes de bombardements américains dans son propre pays : non seulement il ne condamne pas ceux-ci mais il s’est explicitement engagé à occulter la responsabilité américaine en revendiquant lui-même les attaques contre les groupes islamistes. Inquiet des trafics d’armes et de drogues, le président yéménite, Ali Abdullah Saleh, précise au passage, à l’attention du général américain David Petraeus, se soucier davantage que le whisky arrive à bon port, « pourvu qu’il soit bon ».
La France, nain politique
Qu’en est-il de la France ? La confirmation de ce que l’on savait déjà : l’hostilité des diplomates de l’Elysée, dont le premier en tête, Jean-David Levitte, à l’endroit de l’Iran, cet Etat « fasciste » ou du Venezuela, pays dirigé par ce « fou » de Hugo Chavez. Plus singulière est la révélation relative à l’ancien ministre de la Défense, Hervé Morin  : lors d’un entretien effectué en février dernier avec son homologue américain, le président du Nouveau Centre a fait preuve d’une certaine résistance aux desiderata américains, critiquant l’opportunité d’un nouveau système de défense antimissile sous l’égide de l’OTAN ou la mise à distance de la Russie dans des transactions d’équipements militaires. Au passage, le mémo révèle une chose étonnante : le désaveu du ministre par ses propres subalternes qui ont fait savoir aux Américains que son « opinion » ne reflétait que la sienne. Il est aussi question dans ce rapport confidentiel de l’envoi secret de forces spéciales françaises pour tenter de libérer les journalistes de France 3 détenus en Afghanistan ou de l’engagement du secrétaire américain à la Défense de ne pas embarrasser les Français, sur la question délicate du renfort militaire, au cours de la campagne des élections régionales.
Pour le plus grand bonheur de Tel-Aviv
« Ces [révélations] n’affectent pas du tout Israël, peut-être même est-ce le contraire », a reconnu Giora Eiland, général israélien à la retraite et ancien conseiller d’Ariel Sharon. Ces documents, précise-t-il, « montrent que des pays arabes tels que l’Arabie saoudite s’intéressent bien plus à l’Iran qu’au conflit israélo-palestinien, par exemple ». Le Premier ministre est encore plus enthousiaste : «  Pour la première fois dans l’histoire, il y a un consensus pour dire que l’Iran est la menace ». Lyrique, Benjamin Netanyahu veut s’afficher comme un pacifiste  : « Si la divulgation amène les dirigeants de la région à parler ouvertement contre Téhéran, alors les révélations auront contribué à la paix dans le monde », ajoute-t-il. Priez de ne pas sourire : les documents révélés pas Wikileaks, décrivant une menace nucléaire croissante de la part de l’Iran, les liens de la Turquie avec Al Qaida en Irak, le danger pakistanais et la discorde au sein de la Ligue arabe font les délices de Tel-Aviv qui œuvre, comme chacun le sait, pour « la paix dans le monde ». Gideon Lévy, chroniqueur au quotidien Haaretz, ne s’y est pas trompé : fin octobre, dans un éditorial satirique, il avait félicité, au nom d’Israël, Wikileaks pour avoir démontré au reste du monde que les exactions de guerre commises par les Américains étaient bien plus graves que celles effectuées en 2009 par l’armée israélienne dans la bande de Gaza. De là à suspecter que Wikileaks est une habile opération psychologique sous-traitée par des services secrets, notamment israéliens, c’est une hypothèse, déjà populaire sur Internet, que rien de substantiel ne permet à ce jour d’étayer. Une chose demeure pourtant évidente : en 2010, les révélations du site ont davantage embarrassé les Etats-Unis, ses alliés au Moyen-Orient et l’Iran qu’elles n’ont gêné d’autres puissances régionales comme la Chine, l’Inde et Israël.
Evidemment, parmi les documents divulgués, certains peuvent titiller quelque peu les alliés traditionnels de Tel-Aviv : ainsi en va-t-il de celui relatif au Maroc. Après avoir qualifié le président Kadhafi d’« émotif » et déploré le danger islamiste au sud de l’Algérie, Meir Dagan, l’ancien directeur du Mossad (qui vient justement de quitter ses fonctions après huit ans de bons et loyaux services en tout genre), avait fait savoir en 2007 aux diplomates américains que le Maroc, confronté au terrorisme, s’en sortait plutôt bien, « en dépit de son roi  ». Sous-entendu : à ses yeux, Mohammed VI n’aurait pas d’intérêt pour la gouvernance du pays. Difficile, pourtant, de concevoir, à ce jour, une réaction indignée de Rabat à l’endroit de Tel-Aviv pour ce propos peu amène.
Autre exemple d’un embarras tout relatif : la révélation d’une inquiétude des autorités israéliennes à l’encontre de l’Iran avant l’accession au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad. En mars 2005, soit quelques mois avant l’élection du maire de Téhéran à la présidence du pays, Ariel Sharon redoutait déjà la prétendue menace nucléaire que constituerait l’Iran à moyen terme. Dans l’opinion publique, le danger iranien est surtout associé au tempérament provocateur de Mahmoud Ahmadinejad . Le mémo de 2005 suggère pourtant que l’Iran, même sous la direction du modéré Mohammad Kathami, était déjà perçu comme la menace la plus importante après l’élimination opportune de celle que représentait l’Irak.
The show must go on
La satisfaction publique d’un Benjamin Netanyahu révèle l’identité du camp réjoui par les dernières révélations de Wikileaks : non pas un quelconque « axe américano-sioniste » mais plus précisément la frange dure des néoconservateurs  américains, israéliens et européens qui propagent, depuis une quinzaine d’années, le fantasme d’un « péril islamo-nucléaire » incarné par le Pakistan et l’Iran et la nécessité, en corollaire, d’assurer la sécurité d’Israël par tous les moyens nécessaires. Le mensonge et la ruse au besoin, comme l’illustre le mythe, toujours impuni, des armes de destruction massive en Irak.
Et le jeu de dupes continue. Dimanche, le ministre italien des Affaires étrangères a qualifié la divulgation opérée par Wikileaks de « 11-Septembre diplomatique ». Peu s’en souviennent mais au lendemain des attentats de New York et du Pentagone, un certain Benjamin Netanyahu s’était publiquement félicité de la tragédie, indiquant qu’il s’agissait d’une « bonne chose pour Israël ». Neuf ans plus tard, le même homme, qui a reconnu avoir anticipé les révélations de Wikileaks, sait toujours comment instrumentaliser positivement les événements de son époque. Pourvu qu’ils soient nimbés de mystère quant à l’identité réelle de leurs commanditaires.