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2013, le blog continue avec toujours des infos que les médias "mainstream" ne relatent pas. Bonne lecture.

lundi 22 juillet 2013

RFID : la police numérique arrive et ses pouvoirs sont illimités.




Vivre avec une puce électronique sous la peau, c’est désormais possible et même recommandé. Les Implant parties fleurissent un peu partout en Europe et l’une est d’ores et déjà prévue à Paris le 13 juin, organisée par le collectif de biohackers suédois Bionyfiken. Au menu : conférences (en anglais) et pose d’implants NFC (garantie indolore). Festives et hi-tech, ces soirées vantent les mérites de cette dernière folie technologique : plus besoin de badge pour s’identifier, de carte bancaire pour payer ou de code pour déverrouiller son smartphone ou son ordinateur. La puce permet aussi le stockage de données personnelles directement lisibles sur un terminal de lecture. Selon ses promoteurs, il s’agit avant tout d’améliorer nos capacités d’êtres humains par la biotechnologie et d’optimiser notre rapport à l’environnement, en bref nous faciliter la vie et nous rendre plus efficaces. Il s’agit aussi de préparer l’opinion publique à ce qui sera demain la norme quand les pouvoirs publics rendront le puçage obligatoire.
Pratiqué aux Etats-Unis depuis une dizaine d’années, le puçage cutané s’étend rapidement en Europe. Certaines entreprises suédoises proposent déjà l’implant de puces à leurs employés afin de les rendre plus productifs et en Espagne elles servent de moyens de paiement dans certaines discothèques. Mais l’affichage promotionnel du procédé cache mal sa finalité réelle. Les volontaires de ce marquage électronique dernier cri sont en réalité les cobayes d’un projet d’envergure qui vise ni plus ni moins qu’à rendre l’individu totalement transparent et à le livrer pieds et poings liés aux dispositifs de surveillance et de contrôle. rfid_enjeux_3

Nouvelle étude: les "conspirationnistes" sont sains; les suiveurs des gouvernements sont fous, hostiles

h.sharifi20130712040256270Par Kevin Barrett et HSN, le 12 juillet 2013
De récentes études de la part de psychologues et sociologues aux USA et au Royaume-Uni suggèrent qu’à l’inverse des stéréotypes des médias mainstream, ceux qui sont étiquetés "conspirationnistes" apparaissent plus sains que ceux qui acceptent les versions officielles des événements.
L’étude la plus récente a été publiée le 8 juillet par les psychologues Michael J. Wood et Karen M. Douglas de l’Université de Kent (Royaume-Uni). Intitulée "What about Building 7? A social psychological study of online discussion of 9/11 conspiracy theories" (Et pour le Bâtiment 7? Une étude socio-psychologique de discussions en ligne sur les théories de la conspiration autour des attentats du 11 septembre 2001, ndt), l’étude faisait la comparaison entre les commentaires "conspirationnistes" (pro-théorie de la conspiration) et "conventionnalistes" (anti-conspiration) sur des sites web d’information.
Les auteurs ont été surpris de découvrir qu’il est maintenant plus conventionnel de laisser des commentaires soi-disant conspirationnistes que conventionnalistes: "Sur les 2174 commentaires recueillis, 1459 furent définis comme conspirationnistes et 715 comme conventionnalistes." En d’autres termes, parmi les gens qui commentent les articles d’information, ceux qui ne croient pas aux explications gouvernementales d’événements tels que le 11 septembre ou l’assassinat de JFK dépassent en nombre ceux qui y croient par un facteur de plus de deux contre un. Ceci veut dire que ce sont les commentateurs pro-théorie de la conspiration qui expriment ce qui est reconnu comme la sagesse populaire conventionnelle, tandis que les commentateurs anti-conspiration deviennent une minorité isolée.
Peut-être parce que leurs opinions soi-disant mainstream ne représentent plus la majorité, les commentateurs anti-conspiration ont souvent témoigné de la colère et de l’hostilité: "L’étude… a démontré que les gens qui favorisaient la version officielle du 11 septembre étaient en général plus hostiles quand ils essayaient de convaincre leurs opposants."
De plus, il s’est avéré que les gens anti-conspiration étaient non seulement plus hostiles, mais fanatiquement attachés à leurs propres théories de la conspiration. Selon eux, leur propre théorie pour le 11 septembre – une théorie de la conspiration affirmant que 19 Arabes, aucun d’entre eux ne sachant piloter un avion efficacement, ont perpétré le crime du siècle sous la direction d’un mec sous dialyse dans une caverne en Afghanistan – était indiscutablement vraie. Les soi-disants conspirationnistes, par contre, ne prétendaient pas avoir de théorie expliquant complètement les événements du 11 septembre: "Pour ceux qui pensent que le 11 septembre était une conspiration du gouvernement, l’attention ne se porte pas sur la promotion d’une théorie en particulier, mais sur le démontage de la version officielle."
Bref, cette nouvelle étude par Wood et Douglas suggère que le stéréotype négatif du conspirationniste – un fanatique hostile scotché à la vérité de sa propre théorie personnelle marginale – décrit avec précision les gens qui défendent la version officielle du 11 septembre, pas ceux qui la contestent.
De plus, l’étude a démontré que les soi-disants conspirationnistes discutent du contexte historique (tel que voir l’assassinat de JFK comme précurseur du 11 septembre) plus que les conventionnalistes. Elle a également découvert que les soi-disants conspirationnistes n’aiment pas se faire appeler ainsi, ou "théoriciens de la conspiration".
Ces deux découvertes sont amplifiées par le nouveau livre "Conspiracy Theory in America" (La Théorie de la Conspiration aux USA, ndt) écrit par le politologue Lance DeHaven-Smith, publié plus tôt cette année par University of Texas Press. Le Professeur DeHaven-Smith explique pourquoi les gens n’aiment pas se faire traiter de "conspirationnistes": le terme fut inventé et fait circuler par la CIA pour critiquer et railler les gens qui demandaient des comptes sur l’assassinat de J.F. Kennedy! "La campagne de la CIA pour rendre populaire le terme "théorie de la conspiration" et l’adhésion à de telles théories la cible de railleries et d’hostilité doit, hélas, recevoir le crédit d’avoir été l’une des initiatives de propagande les plus réussies de tous les temps."
En d’autres mots, les gens qui se servent des termes "théorie de la conspiration" et "conspirationniste" comme insulte le font comme résultante d’une conspiration réelle, largement documentée et incontestée par la CIA pour étouffer l’enquête sur l’assassinat de JFK. Cette campagne, au fait, était totalement illégale, et les agents de la CIA impliqués sont des criminels; la CIA n’a pas le droit de mener des opérations domestiques, mais enfreint régulièrement la loi pour ce faire dans des opérations domestiques allant de la propagande aux assassinats.
DeHaven-Smith explique aussi pourquoi ceux qui doutent des explications officielles de "crimes importants" sont enthousiastes pour discuter du contexte historique. Il souligne qu’un grand nombre d’affirmations de conspirations se sont avérées être fondées, et qu’il semble y avoir des liens forts entre beaucoup de "crimes de l’état contre la démocratie" encore irrésolus. Un exemple évident est le lien entre les assassinats de John F. Kennedy et son frère Robert F. Kennedy, qui ont toutes deux pavé le chemin de présidences qui ont continué la guerre du Vietnam. Selon DeHaven-Smith, nous devrions toujours discuter des "assassinats Kennedy" au pluriel, parce que les deux meurtres semblent être des aspects du même crime plus large.
La psychologue Laurie Manwell de l’Université de Guelph est d’accord pour dire que l’étiquette "théorie de la conspiration" conçue par la CIA dérange les fonctions cognitives. Elle souligne, dans un article publié dans American Behavioral Scientist (2010) que les gens qui sont anti-conspiration ne peuvent pas penser clairement à propos de tels crimes apparents contre la démocratie que le 11 septembre à cause de leur incapacité à gérer des informations en conflit avec une croyance pré-établie.
Dans le même numéro de ABS, le Professeur de l’Université de Buffalo Steven Hoffman ajoute que les gens anti-conspiration sont typiquement la proie d’une "forte tendance à la confirmation" – c’est-à-dire, ils recherchent des informations qui confirment leurs croyances pré-établies, tout en se servant de mécanismes irrationnels (tel le label "théorie de la conspiration") pour éviter des informations conflictuelles.
L’irrationalité extrême de ceux qui s’attaquent aux "théories de la conspiration" a été aptement exposée par les Professeurs en communication Gina Husting et Martin Orr de Boise State University. Dans un article de 2007, lu par la communauté scientifique et intitulé "Dangerous Machinery: ‘Conspiracy Theorist’ as a Transpersonal Strategy of Exclusion" (Machinerie Dangereuse: ‘Conspirationniste’ comme Stratégie Transpersonnelle d’Exclusion, ndt), ils ont écrit:
"Si je vous appelle conspirationniste, cela importe peu que vous ayez réellement affirmé qu’une conspiration existe ou que vous ayez simplement soulevé un sujet que je préfèrerais éviter… En vous étiquetant ainsi, je vous exclus stratégiquement de la sphère où la parole, le débat et les conflits publics prennent place."
Mais maintenant, grâce à l’Internet, les gens qui doutent des histoires officielles ne sont plus exclus de la conversation publique; la campagne de la CIA vieille de 44 ans pour étouffer le débat en utilisant la raillerie "conspirationniste" est usée jusqu’à la corde. Dans les études académiques, comme dans les commentaires des articles d’informations, les voix pro-théorie de la conspiration sont désormais plus nombreuses – et plus rationnelles – que celles qui sont anti-conspiration.
Pas étonnant que les gens anti-conspiration ressemblent de plus en plus à des cinglés hostiles et paranoïaques.