N.W.O. Le Nouvel Ordre Mondial -> Destination Babel...

2013, le blog continue avec toujours des infos que les médias "mainstream" ne relatent pas. Bonne lecture.

vendredi 26 mars 2010

Les CHEMTRAILS à ne pas confondre avec des CONTRAILS !

Ci-dessous un petite vidéo concernant les chemtrails (à ne pas confondre avec les contrails)

http://www.youtube.com/watch?v=rAHAoV63Fz0

Ci-dessous, voici ma playliste personnelle:

http://www.dailymotion.com/playlist/x11pcp_PanacheDom_chemtrails-tout-ce-qui-va-avec

un chemtrail [kemtrel] est une trainée blanche ressemblant à une trainée de condensation. Contrairement à cette dernière, elle serait constituée de produits chimiques, encore appelés aérosols, et non de vapeur d'eau laissée par les réacteurs des avions. Le nom lui-même est un néologisme construit par la contraction de l'anglais chemical trail, soit « trainée de produits chimiques », sur le modèle de et par opposition avec contrail - contraction de condensation
trail
.

(Photo prise à Londres)

le phénomène des chemtrails serait apparu en 1996 date à laquelle les observations de trainées d'avion « anormalement persistantes » auraient commencé à se généraliser

elles ont des caractéristiques distinctes dont le fait qu'elles disparaitraient beaucoup plus lentement et ne se formeraient pas toujours à la « bonne » altitude pour être des trainées de condensation.
En 2001, aux États-Unis, le terme chemtrails se retrouvait dans un projet de loi nommé le Space Preservation Act, mentionné en tant qu'arme exotique. Ce projet présenté à l'origine devant le Congrès par le politicien Dennis Kucinich fut rejeté, si bien que les références aux chemtrails furent supprimées dans les versions suivantes. Interviewé en janvier 2002 par Bob Fitrakis du journal Columbus Alive, Bob demanda à Kucinich, pourquoi voulait-il introduire le terme chemtrails dans un projet de loi alors que le gouvernement US a sans cesse nié leur existence, Kucinich lui répondit : « la vérité est qu'il y a un programme entier, au Département de la Défense, nommé Vision pour 2020, qui développe ces armes » Lors d´une audience publique à Santa Cruz (Californie), en juin 2003, Kucinich confirmait de nouveau l'existence et l´emploi effectif de l'arme climatique : « Chemtrails are real ! affirmait-il.

Un des objectifs principaux concernerait le contrôle du climat à des fins militaires, généralement avec des effets néfastes pour la population et l'écosystème, notamment par l'utilisation conjointe du système HAARP. Des expériences préliminaires auraient été menées en ce sens dans certains états aux USA dans les années 90, et lors de la Guerre du Golfe[réf. nécessaire]. Le contrôle du climat serait, à cet effet, un des objectifs de recherche militaire de l'US Air Force depuis de nombreuses années, cf. le rapport : « Le climat comme un multiplicateur de force: posséder le temps en 2025 ».
  • Des objectifs économiques : le contrôle du climat permettrait de contrôler en partie l'économie d'une nation, au niveau social ou agricole, par exemple, en sabotant de façon silencieuse les récoltes d'un pays par l'augmentation des précipitations, des orages, des tornades, ou de canicules. (cf. HAARP).
  • Le contrôle du climat en temps de guerre, conjointement avec HAARP : brouillage des communications, génération de perturbations atmosphériques.
  • La modification du climat à l'échelle mondiale : les techniques utilisées seraient celles qu'a inventé une science de contrôle climatique dénommée la Géo-ingénierie, qui a fait son apparition dès les années 1950.
    • La diminution de l'intensité lumineuse : les chemtrails seraient un moyen de créer une sorte de bouclier chimique qui filtrerait une partie des rayons du soleil et permettrait ainsi de diminuer l'indice UV. A ce titre, selon les partisans, les chemtrails seraient en partie à l'origine de l'assombrissement global. Pour certains des partisans, les chemtrails permettraient même de lutter contre le réchauffement climatique. A titre d'exemple, l’interdiction de vol de trois jours qui a suivi les attentats du 11 septembre aux États-Unis qui s'est traduite par un écart de température moyenne par rapport aux prévisions météo aurait confirmé que les chemtrails refroidissaient localement et provisoirement le climat. Néanmoins, d'après des partisans, cette raison officieuse serait de la désinformation.
    • Création d'un effet de serre artificiel : en revanche, pour d'autres partisans, les chemtrails contribueraient au contraire à favoriser le réchauffement climatique, car les nuages artificiels provoqués par les épandages de nuit, majoritaires, bloqueraient les radiations infra-rouge dans l'atmosphère[réf. nécessaire].
les commanditaires de ces épandages ne sont pas clairement identifiés. Les chemtrails prendraient place dans le cadre d'un programme d'aérosol global, dans lequel les nations n'auraient pas leur mot à dire. Les élites pourraient être de la partie. Les rares personnes s'étant exprimé sur le sujet comme le ministre italien Antonio Di Pietro parlent d'organisation militaires comme l'OTAN qui exécuteraient les opérations.

Les épandages seraient réalisés par les avions militaires de l'OTAN, mais pourraient également être réalisés par des avions civils, au moyen d'un dispositif permettant le mélange des produits chimiques au kérosène, et ainsi le déversement en plein vol sans tuyères additionnelles sur l'appareil.

Ces calculs avancent que la solution serait économiquement et logistiquement viable, et passerait par l'utilisation de l'infrastructure et des équipements militaires de l'OTAN (dont américains et russes) disséminés sur l'ensemble de la planète. Les commanditaires bénéficieraient ainsi d'une efficacité éprouvée maintes fois, d'une logistique sans faille et entourée du secret défense. Cela ne nécessiterait pas des centaines de milliers d'employés.

Les brevets concernant des méthodes d'épandages d'aérosols contenant des métaux lourds, et matières organiques (virus, bactéries) seraient légion. Ainsi une référence souvent citée parmi les partisans des chemtrails est le brevet Welsbach qui présente une méthode pour réduire l'effet de serre par le biais d'épandages à grande échelle de particules dans l'atmosphère.

il est difficile de déchiffrer une règle stricte et routinière des épandages. Néanmoins, selon eux, une observation quotidienne et répétée du ciel que tout un chacun peut faire par temps dégagé, permet de conclure justement que les trainées observées ne peuvent uniquement provenir d'un trafic aérien "normal" régulier utilisant des couloirs statiques. Ainsi, selon eux, il est possible de constater les faits suivants qui indiqueraient qu'il puisse s'agir d'épandage :

  • Les chemtrails peuvent être répandus aussi bien de jour comme de nuit. Beaucoup d'entre eux se feraient d'ailleurs la nuit (bien visibles à la lumière de la lune) ou au petit matin. Ceci alors qu'il est argumenté que de simples trainées de condensation ne se forment que très rarement la nuit. Certains jours, les chemtrails seraient clairement répandus "en face le soleil" (i.e. par rapport à un point donné au sol), alors que dans la direction opposée, le ciel en serait dépourvu; ceci étant particulièrement flagrant quand le ciel est vide de nuage au départ.
  • Les chemtrails disparaitraient beaucoup plus lentement que les trainées de condensation d'avions, resteraient plusieurs heures en forme de trainées en s'étendant progressivement pendant un long moment, pour enfin former un voile artificiel; durant ce temps, il est possible d'observer des volutes aux formes « inhabituelles » et très diverses. Il en résulte un ciel brumeux et blanchâtre, voire éblouissant. Ceci alors que les conditions d'apparition de trainées de condensation ne seraient pas remplies la plupart du temps, contredisant ainsi la théorie selon laquelle les avions ne produisent des trainées de condensation que quand la température est très faible et le taux d'humidité très élevé. Dans certains cas, il serait également possible d'observer la formation d'une couche nuageuse en dessous ce voile.

  • Les chemtrails seraient épandus à haute ou basse altitude. En particulier, certains avions dispersant les chemtrails ne suivraient pas toujours les couloirs aériens civils, voleraient assez bas avec une altitude inférieure à 4 000 m / 12 000 pieds, altitude très peu favorable à la formation de trainées de condensation, dont la probabilité d'apparition augmente à partir de 32 000 pieds (8 000 m). Les avions voleraient plus lentement, seraient plutôt silencieux, bien visibles à l'œil nu et auraient des directions « atypiques » par rapport à des avions de ligne normaux. Ces avions seraient banalisés, par exemple : blancs sans aucun marquage visible, rendant leur identification délicate. Les avions seraient la plupart du temps des ATR survolant l'espace militaire.
  • Il aurait été remarqué que les chemtrails sont souvent dispersés suivant des motifs de lignes parallèles, croix ou quadrillages; en un lieu donné, ces derniers ne seraient d'ailleurs pas toujours tournés dans le même sens, et ne pourraient ainsi être confondus avec des couloirs aériens. Notamment, il arriverait fréquemment que n avions venant de n directions différentes, se croisent à quelques secondes d'intervalle seulement.
  • Il serait régulièrement possible d'observer le point de commencement et de fin de l'épandage, voire des avions commençant et arrêtant un épandage.
  • Le jour suivant un épandage, il serait possible d'observer ses retombées sous la forme de nuages grisâtres bas, s'effilochant, sans réelle consistance, restant dans certains cas, sous la forme de lignes parallèles, croix, etc. Ceci est particulièrement visible lors de journées sans vents.
  • Les chemtrails seraient dispersés aussi bien au-dessus des villes, quelque soit leur taille, des campagnes, des montagnes, ou au large (visible sur photos satellite), et se feraient souvent région par région. Si bien que certains jours, il serait possible d'observer clairement sur les photos satellite, des régions entièrement couvertes de trainées, alors que d'autres frontalières restent immaculées. Selon Franz Weber, écologiste suisse : « Les avions paraissent souvent par groupes de 3 à 5, ou en vol parallèle très rapproché. On peut en observer parfois jusqu´à une dizaine. Il s'agit souvent aussi de passages à l´écart des couloirs aériens connus. »
  • Il serait possible de remarquer des avions laissant des trainées persistantes, et d'autres n'en laissant aucune, ceci alors que ces avions volent de front et à la même vitesse].
  • Certains chemtrails seraient reconnaissables à leur forme en "collier de perle". Selon Franz Weber, à propos de l'aspect des chemtrails : « Il arrive aussi que ces nuages se "recroquevillent" en boule jusqu´à ressembler à des colliers de perles. Malgré toute la créativité dont nos météorologistes font preuve dans leurs explications, il est clair que les traces de condensation n´ont jamais eu cette apparence-là. »
  • Les chembows : un phénomène qui serait de plus en plus fréquent est le chembow - pour chemical rainbow - pseudo arc-en-ciel qui a la singularité d'être à l'envers et qui témoignerait d'un processus d'irisation . Certains clament que cette observation, inhabituelle il y a quelques années, serait le résultat d'un épandage microparticulaire dans l'atmosphère.

Composition

Un américain nommé Clifford Carnicom, président d'une corporation à but non lucratif du même nom Institut Carnicom a analysé des échantillons d'air prélevés au niveau du sol suite à des supposées opérations d'épandage [réf. nécessaire]. Les analyses des retombées auraient surtout révélé des métaux lourds, dont de l'aluminium et du baryum, voire des minéraux comme du calcium, du magnésium, et d'autres éléments comme du titanium, des fibres de polymèreschemtrails . Carnicom n'a jamais mis à la disposition des institutions ces échantillons, et n'a pas dévoilé les méthodes par lesquelles il arrivait à ces conclusions. microscopiques dans des zones supposées avoir été exposées au

Des recherches de Luigina Marchese, auteur d'un dossier sur les épandages chimiques publiée dans le n°3 de la revue italienne X Times, confirmerait l'étude de Carnicom, indiquant un lien entre des épandages chimiques aériens non agricoles et des traces de baryum et d'aluminium dans des produits biologiques.

Un groupe de citoyens nommé Arizona Sky Watch a contrôlé l'air, l'eau et le sol en Arizona et a récemment rendu plusieurs rapports qui ont été vite repris par d'autres groupes dans le pays. De nombreux sites en Arizona et spécialement Phoenix ont été évalué pendant plusieurs années et les résultats auraient montré la présence de taux élevés de produits chimiques toxiques (notamment de l'aluminium) attribués pour beaucoup aux chemtrails.

Effets des chemtrails

les chemtrails peuvent provoquer des problèmes respiratoires, voire seraient dans certains cas à l'origine de la maladie d'Alzeimer en raison de la présence d'aluminium. Le 18 Novembre 1998, le porte-parole du parti d'opposition canadien Gordon Earle produisit une pétition au Parlement au nom des habitants de la ville d'Espanola au Canada. S'exprimant au nom du Nouveau Parti démocratique du Canada, Earle déclara : « Plus de 500 résidents de la région d'Espanola ont signé une pétition rapportant leurs préoccupations sur la participation possible du gouvernement dans ce qui semble être des avions dispersant des aérosols. Ils ont trouvé des traces élevées de particules d'aluminium et de quartz dans des échantillons d'eau de pluie. Ces préoccupations et les troubles respiratoires associés, ont conduit ces canadiens à agir et chercher des réponses claires. »

Certaines nouvelles maladies, notamment celle des morgellons présente dans certains états des USA, pourraient provenir de certains épandages. Dans le cas de la maladie des morgellons, les malades présentent des lésions cutanées d'aspect fibreux.

Un test de contamination aux chemtrails], réalisable par tout un chacun, mettrait en évidence la présence de fibres de polymère microscopiques dans le corps.

Les chemtrails agiraient comme un dessiccateur et assècheraient les sols.

Des observateurs ont également noté un blanchissement général du ciel, de nature à créer, au sol, des reflets très éblouissants, notamment à cause du type de particules dispersées dans l'atmosphère.


Dans les médias

Dans quelques pays, des médias ont consacrés des reportages à la théorie des chemtrails. En Allemagne, en décembre 2007, lors d'un reportage d'un journal télévisé de la chaine RTL, des météorologues allemands dont Karsten Brandt, ont affirmé l'existence de ces aérosols et qu'ils étaient en lien avec des tests militaires de manipulation du climat.

Karsten Brandt, météorologue ayant observé la formation de nuages dans certaines zones : « Nous pouvons affirmer avec une certitude de 97% que nous avons entre nos mains des trainées chimiques (chemtrails) composées de poussières fines de polymères et de métaux [...] L'armée fédérale manipule les cartes météorologiques ». Johannes Remmel , le représentant du parti des Verts en Allemagne, déclare : « Le gouvernement doit fournir des explications à la population. Quand les radars détectent un avion suspect, les militaires allemands utilisent alors des images satellites contrefaites pour masquer leurs opérations »

En juillet 2004, Monika Griefahn, ancienne ministre de l'Environnement de Basse-Saxe (1990-1998) et actuellement députée SPD au Bundestag, écrivait, dans une lettre aux activistes anti-chemtrails : « Je partage votre inquiétude quant à l´emploi d'alliages d´aluminium ou de baryum, qui ont des potentialités toxiques.

En France, le 6 mai 2009, l'association partisane ACSEIPICA faisait part de ses interrogations au sujet des chemtrails dans un article du Ouest-France. Le 20 avril 2009, sur le site du Nouvel Observateur, Corinne Lepage, ex-ministre de l'environnement, a accepté de répondre aux questions des internautes portant sur divers sujets. Un internaute a soumis la question suivante : « Que pensez-vous des trainées blanches persistantes et qui confluent, laissées par les avions : est-ce une procédure anti-réchauffement par confection d'un voile microparticulaire et sur laquelle on maintient le silence, et pour cause? », « joker ! » répondit Corinne Lepage.

En Italie, le 25 janvier 2006, Antonio Di Pietro, député européen depuis 1999 et ancien ministre des infrastructures de l'ex-gouvernement Romano Prodi II, était invité à un JT diffusé sur Canale Italia. A la question d'un téléspectateur demandant pourquoi des avions de l'OTAN survolent l'Italie en laissant des trainées chimiques composées de métaux lourds, Di Pietro répondit : « Sur la question des avions, il s'agit d'un problème encore plus complexe. Nos espaces aéronautiques [...] mais aussi nos sites Maritimes et Terrestres sont encore aujourdhui occupés par des réalités militaires non italiennes »

Au Canada, le 8 décembre 2000, Terry Stewart, directeur de la planification et de l'Environnement à l'aéroport international de Victoria, a répondu à la plainte d'un appelant à propos de formes étranges de cercles et quadrillages se tissant au-dessus de la capitale de la Colombie-Britannique. Stewart laissa un message sur le répondeur automatique - message qui plus tard sera entendu par plus de 15 millions d'auditeurs, expliquant : « Ceci est un exercice militaire des forces aériennes du Canada et des Etats-Unis. Ils n'ont pas voulu donner plus de précisions. »

Aux États-Unis, Jeff Rense, animateur d'une émission de radio et d'un site web sur les « mystères de ce monde », avance dans une de ses émissions, que « les chemtrails sont des trainées qui de prime abord peuvent sembler normales, mais elles sont plus épaisses et s'étendent dans le ciel à partir d'une forme en X ou quadrillage. Au lieu de se dissiper rapidement, elles s'élargissent. Si bien qu'en moins de 30 minutes, les différentes trainées s'assemblent pour former un mince voile de "faux nuages" de type cirrus qui persistent pendant des heures. »

Un reportage diffusé en février 2009, sur la télévision locale de Los Angeles, USA News, a enquêté sur la composition des présumés chemtrails révélant la présence de baryum. Un documentaire diffusé sur la Chaîne Histoire, le 25 juillet 2009, a validé l'hypothèse de l'existence des chemtrails.

Evidemment, le site internet de l'US Air Force a réfuté le « canular des chemtrails accusant l'Air Force d'être impliquée dans l'épandage au-dessus de la population états-unienne » avec des substances mystérieuses.

Pour conclure, je vous incite à visiter ce site qui explique abondamment la REALITE de ce phénomène : http://www.chemtrails-france.com/

Bonne étude et n'oubliez pas, LEVEZ LES YEUX AU CIEL !

jeudi 25 mars 2010

Les jeux vidéos et le pentagone...

La Suisse veut interdire les jeux vidéos violents

Article placé le 23 mar 2010, par Mecanopolis

En Suisse, le Conseil des Etats a décidé par 19 voix contre 12 d’interdire les jeux vidéo à contenu violent. Les adversaires de l’interdiction estiment que l’on ne peut appliquer l’interdiction que partiellement.

videogame

Qu’est-ce qui parle en faveur de l’interdiction? «Comme les guerres prennent naissance dans l’esprit des hommes, il faut également ancrer la paix dans leur esprit.» (préambule de l’UNESCO). L’UNESCO a tiré de la Seconde Guerre mondiale l’enseignement suivant: «Une paix qui repose exclusivement sur des accords politiques et économiques ne peut pas rencontrer l’adhésion unanime, durable et sincère des peuples. Pour réussir, la paix doit être ancrée dans la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité.» Or les jeux de tir instillent la guerre et la violence dans l’esprit de l’homme, ils encouragent la violence. Dès les années 1990, l’armée américaine a utilisé les jeux de tir pour former les soldats et la police au combat rapproché. Ensuite, le Pentagone a autorisé l’usage privé de ces jeux qui ont connu un succès extraordinaire. Aujourd’hui, l’industrie du jeu continue de travailler en collaboration étroite avec le Pentagone, de même que Hollywood lorsqu’il produit des films glorifiant la guerre.

Un autre argument qui parle en faveur de l’interdiction générale est que dans les scènes de violence des jeux vidéo, les combats sont rudes mais les héros se relèvent toujours et continuent de se battre. Or l’homme est très vulnérable: il faut peu de chose pour blesser à mort un homme ou une femme: un coup de pied à la tête peut facilement provoquer une fracture du crâne, un coup sur un rein peut détruire complètement cet organe. Mais dans les jeux, les combattants s’en tirent toujours sans dommages.

Les élèves de la Weiterbildungs- und Berufswahlschule de Küsnacht ignoraient sans doute cette vulnérabilité du corps humain. Sinon, lors de leur voyage à Munich, au début du mois de juillet dernier, ils n’auraient pas agressé brutalement des passants dans le centre-ville et tabassé un homme presque à mort, cela simplement pour le plaisir.

La représentation de harcèlements, de tortures, d’humiliations, de passages par les armes, de massacres doit être interdite, tout comme les vidéos pédophiles, et cela aux adultes également.

Les jeux vidéo de tir représentent un marché considérable.

Un des plus répandus, qui connaît plusieurs versions, est «Call of Duty» de la firme Activision. Cette série est extrêmement bru­tale et réaliste et il s’en est vendu plus de 55 millions d’exemplaires. Elle a rapporté à la société 3 milliards de dollars. La nouvelle version, «CoD – Modern Warfare 2», a fait l’objet d’une campagne de publicité mondiale et a rapporté, les 5 premiers jours seulement, 550 millions de dollars.

Le cours de l’action Activision était de 1 dollar entre 1993 a 2000, puis il est monté à 18 dollars jusqu’au début de la crise (augmentation de 1800%). Actuellement, il se situe à 11 dollars.

Activision, société américaine à l’ori­gine, a été rachetée en 2007 par le groupe français de médias et de télécommunications Vivendi. L’assureur français Axa, qui possède notamment les assu­rances Winterthur, avec 1% des parts – ce qui est peu – a pourtant une valeur bour­sière de 140 millions de dollars.

Ces chiffres élevés expliquent que ces entreprises cherchent à influencer les politiques et l’opinion pu­blique. Le géant américain Electronic Arts, par exemple, participe au financement de l’Institut de pédagogie des médias de l’IUT de Cologne. Dans quelle me­sure un quo­tidien est-il libre lorsqu’on le menace par téléphone de réduire le vo­lume des ­annonces après la publication d’un ar­ticle critique? Dans quelle me­sure les décideurs sont-ils libres lorsqu’on les in­vite à assister à un sémi­naire de trois jours dans un lieu de villégia-

ture agréable? Il faut maintenir la primauté de la politique sur l’économie. Nous devons mieux soutenir nos politiques et, le cas échéant, leur rappeler qu’ils doivent agir dans l’intérêt de la collectivité et non dans celui des actionnaires.

Comment l’industrie américaine des médias a cherché à empêcher les interdictions d’émissions de télévision violentes

«Si le gouvernement ne peut pas réglementer le contenu des pro­grammes, il peut toutefois intervenir en cas d’émissions gravement irresponsables, et cela en raison de la faculté d’accorder des licences qui est celle de la Federal Communications Commission. Mais le risque est faible qu’une chaîne de télévision perde sa licence à la suite d’un excès d’émissions violentes, quels qu’en soient les effets. […] Comme les or­ganes d’exécution du gouvernement sont exposés à des pressions politiques, ils subissent fortement l’influence de l’industrie qu’ils sont censés surveiller. Comme des avocats défenseurs des consommateurs l’ont montré à maintes reprises, les offices du gouvernement fédéral qui jouent un rôle déterminant défendent plutôt les intérêts des sociétés que l’intérêt général. Dans leur ensemble, les chaînes de télévision représentent une branche industrielle puissante qui est soumise à des con­trôles limités du gouvernement en ce qui touche au contenu des programmes. Dès que les autorités cri­tiquent l’usage des médias, on les ac­cuse immédiatement d’exercer une censure digne des dictatures politiques.

Les efforts du gouvernement en vue de réduire la diffusion d’émissions violentes sur les chaînes privées revêtent en général la forme d’auditions devant le Congrès. Les représentants de l’industrie télévisuelle et radiophonique sont convoqués régulièrement par une commission du Congrès, séances au cours desquelles sont discutées diverses accusations, assorties de preuves, concernant les représentations de la violence. […] Ensuite, on leur remet une liste de scènes violentes accompagnée de déclarations de chercheurs sur leurs effets. Les représentants contestent les critères utilisés pour évaluer la vio­lence. Des chercheurs payés par l’industrie médiatique mettent en doute les preuves empiriques. Si nécessaire, on fait jouer l’influence de l’industrie médiatique même dans les cas où la commission demande des expertises officielles sur les résultats des re­cherches. Généralement, lors des auditions, on présente des exemples des pratiques de la télévision et cela amène les directeurs des chaînes à protester énergiquement contre le choix des scènes de violence qui a été opéré: ils prétendent que les conduites agressives sont dénaturées quand on les détache de leur contexte. Lors d’une des auditions, ce procédé s’est révélé peu intelligent parce que l’industrie elle-même fait un usage important de ces scènes sélectionnées, et cela sous forme de bandes-annonces.

La commission a continué son travail en présentant un choix de bandes-annonces contenant un vaste palette d’horreurs sanglantes: hommes matraqués à mort, abattus à tirs de mitraillettes, attaqués brutalement à l’aide de couteaux, de hachettes de boucher, de fourches ou de stylets. Lorsque le président de la chaîne a été prié de se prononcer sur ces carnages, il a prétendu sans ambages qu’il ne s’agissait pas de scènes de violence mais de scènes d’«action physique», ce qui a provoqué la totale incrédulité de ceux qui l’interrogeaient. L’audition s’est poursuivie et l’on a perdu beaucoup de temps en définitions tirées par les cheveux et en discussions sur la catégorisation des programmes. […]

A la fin de ces auditions, le président de la commission a l’habitude de menacer d’introduire des contrôles fédéraux si l’industrie n’améliore pas ses procédures d’autocontrôle. Alors, l’un après l’autre, les représentants des chaînes assurent qu’ils n’ont pas agi de manière incorrecte et que, d’ailleurs, les pratiques critiquées appartiennent au passé et qu’ils s’en tiendront à l’avenir aux règles dont ils ont convenu entre eux. […] En réalité, l’industrie craint plus une publicité négative que la menace de censure. Comme personne ne se soucie de limiter la violence dans les programmes une fois les auditions passées, l’industrie a peu de raison de renoncer à ses pratiques. Au bout d’un certain temps, la pression de l’opinion sur le Congrès augmente, ce qui conduit à une réactivation de la commission. […]

Quand on laisse les médias se réguler eux-mêmes, ce sont les profits qui dictent le contenu des programmes.»