NWO
Le Nouvel Ordre Mondial était, en 2009, une "théorie conspirationniste" Et bien là, NOUS Y SOMMES ! Il est temps de sortir de notre torpeur car le réveil va être brutal... Pour avoir un aperçu global de mon blog, cliquez dans "MES SUJETS DU BLOG" où se trouvent, triés par dates, les sujets présentés depuis le début de sa création. Merci et bonne lecture.
N.W.O. Le Nouvel Ordre Mondial -> Destination Babel...
2013, le blog continue avec toujours des infos que les médias "mainstream" ne relatent pas. Bonne lecture.
lundi 7 février 2022
jeudi 11 juin 2020
GEORGE FLOYD PSYOP : une exécution publique soigneusement planifiée et organisée pour déclencher une guerre raciale
«Le George Floyd Psyop fait partie d’un complot beaucoup plus vaste mené par tous les suspects habituels pour renverser la République américaine.
Qu’il soit mort ou vivant, le meurtre impitoyable de George Floyd était un assassinat délibérément chorégraphié et soigneusement filmé d’un homme noir impuissant assassiné par un groupe de policiers blancs et jaunes. Ce psyop avait tous les éléments d’un véritable crime de haine conçu pour enflammer les tensions raciales à travers les États-Unis, comme il l’a fait. Comme tout psyop mondial de cette ampleur, les perps ont astucieusement mélangé réalité et canular afin de confondre les enquêteurs. »
Analyste du renseignement et ancien officier de l’armée américaine
État de la nation
Les gens, cela n’a même plus d’importance si un événement est un événement totalement réel ou un canular parfaitement mis en scène ou une réalité mélangée avec du faux.
Une fois que le Mockingbird Media de la CIA rapporte à l’unisson un récit fabriqué à propos de n’importe quel événement, ce récit devient l’histoire officielle. Et tout le monde sait que «l’histoire est écrite par les vainqueurs» [1].
Rendez-vous simplement dans l’encyclopédie de la CIA pour les masses – Wikipedia – pour lire toute l’histoire manifestement fausse et fictive que les vainqueurs – ceux qui gouvernent secrètement les États-Unis aujourd’hui – écrivent par volumes chaque heure de la journée.
À quoi ça sert ?
Il n’y a aucune raison de perdre un temps précieux à rechercher et à enquêter sur tant de ‘attentats sous faux drapeaux et d’événements truqués, de canulars évidents et de fraudes transparentes, d’arnaques sans fin et de simulacres ridicules.
Si une histoire fait la «première page d’Internet» ces jours-ci, vous la savez louche. Très louche en effet !
Par exemple, l’histoire bien cachée de George Floyd a commencé à s’exposer le jour où elle se serait produite. Voici ce qu’un enquêteur en fauteuil a dit à ce sujet:
Ensuite, il y a ce que l’on appelle la «pandémie du millénaire» et la «panique du siècle», toutes deux déclenchées par le redoutable COVID-19.
Encore une fois, il devrait être évident pour tout chercheur de vérité que:
FONCTIONNEMENT du Covid-19 : le même qu’un État qui aurait parrainée l’attentat du 11septembre par une série de fausses actions terroristes, des Attaques multiples et Artificielles, provoquant un grand nombre de victimes. Des événements, planifié à l’anvance, des mises en scènes, comme dans le cas de cette pandémie, une panique mise en scène pour avancer Grandement le nouvel ordre mondial, complot visant à établir un Totalitarisme absolu dans un nouvau Gouvernement mondial
Opérations militaires noires, opérations de la CIA, opérations Gladio et Psyops
L’essentiel ici est que pratiquement n’importe quel type d’opération noire dirigée par The Powers That Be sera fondée sur un événement organisé méticuleusement planifié et hautement provocateur.
L’opération noire la plus connue de l’histoire des États-Unis a peut-être été les attaques terroristes sous faux drapeau parrainées par l’État. Regardons les choses en face : si la cabale mondialiste du Nouvel Ordre Mondial peut s’en tirer avec ce travail intérieur transparent et blâmer Oussama ben Laden, avec quoi ne peuvent-ils pas s’en tirer ?
Le meurtre de George Floyd
Ce qui nous ramène à l’exécution soigneusement planifiée et très publique de George Floyd.
Il ne fait aucun doute que chaque guerre raciale a besoin d’un événement déclencheur. Et, que chaque guerre civile âprement disputée a besoin d’une guerre de course déchaînée pour faire avancer les choses rapidement et avec fureur. (N’oubliez pas la guerre civile 1.0!)
lundi 22 juillet 2013
RFID : la police numérique arrive et ses pouvoirs sont illimités.
Vivre avec une puce électronique sous la peau, c’est désormais possible et même recommandé. Les Implant parties fleurissent
un peu partout en Europe et l’une est d’ores et déjà prévue à Paris le
13 juin, organisée par le collectif de biohackers suédois Bionyfiken. Au
menu : conférences (en anglais) et pose d’implants NFC (garantie
indolore). Festives et hi-tech, ces soirées vantent les mérites de cette
dernière folie technologique : plus besoin de badge pour s’identifier,
de carte bancaire pour payer ou de code pour déverrouiller son
smartphone ou son ordinateur. La puce permet aussi le stockage de
données personnelles directement lisibles sur un terminal de lecture.
Selon ses promoteurs, il s’agit avant tout d’améliorer nos capacités
d’êtres humains par la biotechnologie et d’optimiser notre rapport à
l’environnement, en bref nous faciliter la vie et nous rendre plus
efficaces. Il s’agit aussi de préparer l’opinion publique à ce qui sera
demain la norme quand les pouvoirs publics rendront le puçage obligatoire.
Pratiqué aux Etats-Unis depuis une dizaine d’années, le puçage cutané s’étend rapidement en Europe. Certaines entreprises suédoises proposent déjà l’implant de puces à leurs employés afin de les rendre plus productifs et en Espagne elles servent de moyens de paiement dans certaines discothèques.
Mais l’affichage promotionnel du procédé cache mal sa finalité réelle.
Les volontaires de ce marquage électronique dernier cri sont en réalité
les cobayes d’un projet d’envergure qui vise ni plus ni moins qu’à
rendre l’individu totalement transparent et à le livrer pieds et poings
liés aux dispositifs de surveillance et de contrôle.
Nouvelle étude: les "conspirationnistes" sont sains; les suiveurs des gouvernements sont fous, hostiles
De récentes études de la part de
psychologues et sociologues aux USA et au Royaume-Uni suggèrent qu’à
l’inverse des stéréotypes des médias mainstream, ceux qui sont étiquetés
"conspirationnistes" apparaissent plus sains que ceux qui acceptent les
versions officielles des événements.
L’étude la plus récente a été publiée le 8
juillet par les psychologues Michael J. Wood et Karen M. Douglas de
l’Université de Kent (Royaume-Uni). Intitulée "What about Building 7? A social psychological study of online discussion of 9/11 conspiracy theories" (Et
pour le Bâtiment 7? Une étude socio-psychologique de discussions en
ligne sur les théories de la conspiration autour des attentats du 11
septembre 2001, ndt), l’étude faisait la comparaison entre les
commentaires "conspirationnistes" (pro-théorie de la conspiration) et
"conventionnalistes" (anti-conspiration) sur des sites web
d’information.
Les auteurs ont été surpris de découvrir
qu’il est maintenant plus conventionnel de laisser des commentaires
soi-disant conspirationnistes que conventionnalistes: "Sur les 2174
commentaires recueillis, 1459 furent définis comme conspirationnistes et
715 comme conventionnalistes." En d’autres termes, parmi les gens qui
commentent les articles d’information, ceux qui ne croient pas aux
explications gouvernementales d’événements tels que le 11 septembre ou
l’assassinat de JFK dépassent en nombre ceux qui y croient par un
facteur de plus de deux contre un. Ceci veut dire que ce sont les
commentateurs pro-théorie de la conspiration qui expriment ce qui est
reconnu comme la sagesse populaire conventionnelle, tandis que les
commentateurs anti-conspiration deviennent une minorité isolée.
Peut-être parce que leurs opinions
soi-disant mainstream ne représentent plus la majorité, les
commentateurs anti-conspiration ont souvent témoigné de la colère et de
l’hostilité: "L’étude… a démontré que les gens qui favorisaient la
version officielle du 11 septembre étaient en général plus hostiles
quand ils essayaient de convaincre leurs opposants."
De plus, il s’est avéré que les gens
anti-conspiration étaient non seulement plus hostiles, mais
fanatiquement attachés à leurs propres théories de la conspiration.
Selon eux, leur propre théorie pour le 11 septembre – une théorie de la
conspiration affirmant que 19 Arabes, aucun d’entre eux ne sachant
piloter un avion efficacement, ont perpétré le crime du siècle sous la
direction d’un mec sous dialyse dans une caverne en Afghanistan – était
indiscutablement vraie. Les soi-disants conspirationnistes, par contre,
ne prétendaient pas avoir de théorie expliquant complètement les
événements du 11 septembre: "Pour ceux qui pensent que le 11 septembre
était une conspiration du gouvernement, l’attention ne se porte pas sur
la promotion d’une théorie en particulier, mais sur le démontage de la version officielle."
Bref, cette nouvelle étude par Wood et
Douglas suggère que le stéréotype négatif du conspirationniste – un
fanatique hostile scotché à la vérité de sa propre théorie personnelle
marginale – décrit avec précision les gens qui défendent la version
officielle du 11 septembre, pas ceux qui la contestent.
De plus, l’étude a démontré que les
soi-disants conspirationnistes discutent du contexte historique (tel que
voir l’assassinat de JFK comme précurseur du 11 septembre) plus que les
conventionnalistes. Elle a également découvert que les soi-disants
conspirationnistes n’aiment pas se faire appeler ainsi, ou "théoriciens
de la conspiration".
Ces deux découvertes sont amplifiées par le nouveau livre "Conspiracy Theory in America" (La Théorie de la Conspiration aux USA, ndt) écrit par le politologue Lance DeHaven-Smith, publié plus tôt cette année par University of Texas Press.
Le Professeur DeHaven-Smith explique pourquoi les gens n’aiment pas se
faire traiter de "conspirationnistes": le terme fut inventé et fait
circuler par la CIA pour critiquer et railler les gens qui demandaient
des comptes sur l’assassinat de J.F. Kennedy! "La campagne de la CIA
pour rendre populaire le terme "théorie de la conspiration" et
l’adhésion à de telles théories la cible de railleries et d’hostilité
doit, hélas, recevoir le crédit d’avoir été l’une des initiatives de
propagande les plus réussies de tous les temps."
En d’autres mots, les gens qui se servent
des termes "théorie de la conspiration" et "conspirationniste" comme
insulte le font comme résultante d’une conspiration réelle, largement
documentée et incontestée par la CIA pour étouffer l’enquête sur
l’assassinat de JFK. Cette campagne, au fait, était totalement illégale,
et les agents de la CIA impliqués sont des criminels; la CIA n’a pas le
droit de mener des opérations domestiques, mais enfreint régulièrement
la loi pour ce faire dans des opérations domestiques allant de la
propagande aux assassinats.
DeHaven-Smith explique aussi pourquoi
ceux qui doutent des explications officielles de "crimes importants"
sont enthousiastes pour discuter du contexte historique. Il souligne
qu’un grand nombre d’affirmations de conspirations se sont avérées être
fondées, et qu’il semble y avoir des liens forts entre beaucoup de
"crimes de l’état contre la démocratie" encore irrésolus. Un exemple
évident est le lien entre les assassinats de John F. Kennedy et son
frère Robert F. Kennedy, qui ont toutes deux pavé le chemin de
présidences qui ont continué la guerre du Vietnam. Selon DeHaven-Smith,
nous devrions toujours discuter des "assassinats Kennedy" au pluriel,
parce que les deux meurtres semblent être des aspects du même crime plus
large.
La psychologue Laurie Manwell de
l’Université de Guelph est d’accord pour dire que l’étiquette "théorie
de la conspiration" conçue par la CIA dérange les fonctions cognitives.
Elle souligne, dans un article publié dans American Behavioral Scientist
(2010) que les gens qui sont anti-conspiration ne peuvent pas penser
clairement à propos de tels crimes apparents contre la démocratie que le
11 septembre à cause de leur incapacité à gérer des informations en
conflit avec une croyance pré-établie.
Dans le même numéro de ABS, le Professeur
de l’Université de Buffalo Steven Hoffman ajoute que les gens
anti-conspiration sont typiquement la proie d’une "forte tendance à la
confirmation" – c’est-à-dire, ils recherchent des informations qui
confirment leurs croyances pré-établies, tout en se servant de
mécanismes irrationnels (tel le label "théorie de la conspiration") pour
éviter des informations conflictuelles.
L’irrationalité extrême de ceux qui
s’attaquent aux "théories de la conspiration" a été aptement exposée par
les Professeurs en communication Gina Husting et Martin Orr de Boise
State University. Dans un article de 2007, lu par la communauté
scientifique et intitulé "Dangerous Machinery: ‘Conspiracy Theorist’ as a Transpersonal Strategy of Exclusion" (Machinerie Dangereuse: ‘Conspirationniste’ comme Stratégie Transpersonnelle d’Exclusion, ndt), ils ont écrit:
"Si je vous appelle conspirationniste, cela importe peu que vous ayez réellement affirmé qu’une conspiration existe ou que vous ayez simplement soulevé un sujet que je préfèrerais éviter… En vous étiquetant ainsi, je vous exclus stratégiquement de la sphère où la parole, le débat et les conflits publics prennent place."
Mais maintenant, grâce à l’Internet, les
gens qui doutent des histoires officielles ne sont plus exclus de la
conversation publique; la campagne de la CIA vieille de 44 ans pour
étouffer le débat en utilisant la raillerie "conspirationniste" est usée
jusqu’à la corde. Dans les études académiques, comme dans les
commentaires des articles d’informations, les voix pro-théorie de la
conspiration sont désormais plus nombreuses – et plus rationnelles – que
celles qui sont anti-conspiration.
Pas étonnant que les gens anti-conspiration ressemblent de plus en plus à des cinglés hostiles et paranoïaques.
mercredi 2 mai 2012
Demain, vers la gouvernance mondiale ou la révolte des nations..?
La solution Ramel ou le rétablissement de l’esclavage
Article placé le 30 avr 2012, par Adrien Abauzit (Paris)
« J’efface les conséquences des erreurs du passé
pour donner à l’État les moyens de son avenir. »
pour donner à l’État les moyens de son avenir. »
Dominique Ramel
Le 30 septembre 1797, le ministre des finances du Directoire, Dominique Ramel, provoqua un scandale chez la bourgeoisie et autres forces de l’argent, en annulant purement et simplement les deux-tiers de la dette française. Cet évènement, peu connu du grand public, est appelé par les historiens la « Banqueroute des deux tiers ». Précédemment, le gouvernement avait également fait brûler en place publique la planche à assignat, symbole de la spéculation de l’époque.
S’en était trop pour la bourgeoisie : Dominique Ramel ne joua plus aucun rôle sous le Consulat et l’Empire. Pour l’oligarchie, la défense de l’intérêt général est et a toujours été un péché mortel.
Seule une méthode identique permettra à la France de se débarrasser du piège à loup financier sur lequel ses élites politiques l’ont délibérément fait marcher.
Que la chose soit donc dite sans plus attendre : il est hors de question que la France rembourse sa « dette », qui par ailleurs usurpe son nom, puisque comme nous allons le démontrer, celle-ci est le résultat d’un braquage et non d’un engagement contractuel.
La chose paraît difficile à croire mais elle est pourtant réalité : la dette ne vient que d’un simple jeu d’écriture.
La « dette » française est illégitime
La « dette » française ne doit pas être remboursée parce qu’elle est illégitime. Elle est illégitime car elle est le produit d’une succession de mesures et de décisions qui d’abord, l’ont créée de toute pièce, puis ensuite, l’ont rendu irremboursable.
Comme l’a révélé André-Jacques Holbecq, puis comme l’a diffusé Etienne Chouard, avec d’autres à sa suite, la dette de la France vient la réforme de la Banque de France de 1973. Cette loi interdit à notre Banque centrale de prêter à l’Etat à taux zéro et, donc, l’oblige à emprunter avec des taux d’intérêts sur les marchés financiers en cas de budget déséquilibré.
Le chiffre commence à être connu : à quelques dizaines de milliards près, la somme des taux d’intérêts payés depuis 1973 est quasi égale au montant de la dette actuelle. Traduction : pas de taux d’intérêt = pas de dette. Grâce au Parti Socialiste, cet acte de haute trahison a été consacré au sommet de la hiérarchie des normes, à l’article 104 du traité de Maastricht, plus précisément, puis à l’article 123 du traité de Lisbonne.
Cette loi a été faite dans le dos du peuple, dans la plus totale opacité. L’immense majorité des citoyens (des quoi ?) ignore proprement son existence, si bien que ses initiateurs, Messieurs Valérie Giscard d’Estaing et Georges Pompidou, n’ont pour le moment aucun compte à rendre face à l’Histoire.
La chose paraît difficile à croire mais elle est pourtant réalité : la dette ne vient que d’un simple jeu d’écriture. Rien de plus. Est-il logique que la France ait vue naître une dette si colossale alors que les dépenses de l’Etat sont restées stables (contrairement aux idées reçues) et que jamais dans l’Histoire elle n’a produit autant de richesse ? Si l’équation ne tient pas, c’est parce que la source de la dette n’est pas prise en compte.
La classe politique française a agi par fraude. De l’extrême gauche à l’extrême droite, le secret a été bien gardé pendant des décennies. Il n’est donc pas sévère de considérer aujourd’hui un homme politique comme une prostituée de l’oligarchie financière. De même, journalistes et économistes ont failli à leur mission en ne divulguant pas le coup fourré (le contraire nous eut étonné).
Le peuple français est tombé dans un guet-apens mise en place par les prostituées précitées sur ordre de leur maître. Les français l’ignorent, mais chaque année, ils payent un tribut à l’oligarchie financière.
Outre cette fraude inconnue, il existe une autre cause d’illégitimité de la dette, qui pour dire les choses clairement, frôle le délire et la folie : on a prêté à la France de l’argent qui n’existe pas. Le lecteur a bien lu.
Compte tenu de la dématérialisation de la monnaie suite à la dénonciation des accords de Bretton-Woods et de la libéralisation du système de réserve fractionnaire, les banques et autres organismes financiers ont prêté des capitaux qui n’étaient pas couverts par de véritables réserves, soit des capitaux qui n’existent pas et uniquement symbolisés, sans qu’on nous explique d’ailleurs en quel honneur, par une ligne comptable sur un ordinateur. Cet argent n’existait pas. Il était fiction. Pourtant, le peuple français fut bien sommé de rembourser cette fiction avec la sueur de son front et le produit de son travail. En droit, on appelle ce genre de manœuvre dolosive un dol.
Enfin, le poids de cette dette a été maintenu par une politique monétaire du franc fort, puis de l’euro fort, afin d’éviter tout rabotage par l’inflation.
Répétons-le, le peuple français s’est fait piéger par sa classe politique. Il serait temps qu’il s’en rende compte… Mais les derniers résultats électoraux nous laissent penser qu’il en est loin.
Un quart des impôts payés par le peuple français va directement dans les poches de l’oligarchie financière chaque année au titre des intérêts de la dette.
Abroger la loi de 73 n’est pas suffisant : il faut tuer la Bête
Quatre candidats à l’élection présidentielle ont fait semblant de proposer l’abrogation de la loi de 73. En effet, pour se faire, il faut dénoncer les traités européens, ce qu’aucun des faux abrogationnistes n’a fait. Comme toujours, nous étions dans le Théâtre de Guignol et non dans la politique sérieuse.
Ceci posé, même si nos faux abrogationnistes, nos faux dissidents, avaient été plus sincères et plus complets sur la question de la loi de 73, ils n’auraient pas pour autant fait trembler Goldman Sachs d’un seul pouce. Pourquoi ? Comprenez cher lecteur : avec ou sans crédit de la Banque de France, nos candidats se proposaient de rembourser la dette. Dans tous les cas, les banques sont gagnantes, puisqu’on les paye. On ratifie le racket. On valide le braquage. On accepte l’humiliation sans broncher. Croyez-vous qu’il importe à JP Morgan d’être remboursée avec des capitaux venant des marchés ou d’une banque centrale ? Bien sûr que non ! JP Morgan veux notre argent, qu’importe sa forme ou son origine.
Entendons-nous : l’abrogation de la loi de 73 est indispensable et servira à financer nos déficits futurs. Mais il est hors de question d’utiliser ce nouveau levier pour rembourser les déficits passés, et pour cause : on ne rembourse pas un voleur.
Une simple abrogation de la loi de 73 est insuffisante puisqu’à elle seule, elle ne permet pas de détruire le carcan bancaire. Certes, les chaînes ne sont pas alourdies par de nouveaux taux d’intérêts, mais elles resteront intactes.
Le retour aux crédits de la Banque de France serait la perte d’une source de profit pour les banques, mais cette amputation serait parfaitement compensable par un surcroît de spéculation sur le marché des produits dérivés, et croyez bien que les concernés ne se gêneraient pas.
En revanche, il est un spectre qui terrifie les banquiers, un spectre contre lequel ils ne peuvent rien : la banqueroute. La banqueroute est un pistolet braqué sur la tempe des banques. Compte tenu de l’illégitimité absolu de ce montage qu’on nous oblige à appeler dette, aucun égard ne doit nous retenir d’appuyer sur la gâchette.
Tel Nicolas Ramel, il faudra opérer à une banqueroute partielle de la dette.
Martelons-le : le seul et unique moyen de mettre les banques au pas est la banqueroute. L’abrogation de la loi de 73 est insuffisante.
L’oligarchie financière, bien aidée en cela par la clique de prostituées qui nous gouverne depuis quarante ans, ne reculera devant aucun obstacle pour voler son argent au peuple de France.
La banqueroute ou l’esclavage
Un quart des impôts payés par le peuple français va directement dans les poches de l’oligarchie financière chaque année au titre des intérêts de la dette. Demain, à cause de l’augmentation des taux d’intérêts, c’est 30, 40, 50% de nos impôts qu’il nous sera sommé de donner à cette même oligarchie parasite.
En sus de cela, des sacrifices inacceptables tel ceux déjà pratiqués en Grèce seront exigés : blocage voire diminution des salaires des fonctionnaires, baisse des retraites privées et publiques, des allocations chômage, des aides sociales diverses, fermeture d’hôpitaux, de commissariats, augmentation d’impôts et création de taxes. Si tout cela n’aboutit pas à une guerre civile, le choc des civilisations soigneusement orchestré aidant, se sera miracle.
L’oligarchie financière, bien aidée en cela par la clique de prostituées qui nous gouverne depuis quarante ans, ne reculera devant aucun obstacle pour voler son argent au peuple de France.
Nous ne travaillerons plus pour nous même, plus pour nos familles, plus pour notre pays, mais pour des banques, des hedge funds et des fonds de pension. Notre travail ne nous appartiendra plus. L’esclavage, de plus en plus en visible, sera officieusement rétabli. Nos vies nous seront volées. Nos maîtres pourront tout exiger de nous et, assommés, mystifiés, déracinés et abrutis par le totalitarisme de marché, nous plierons.
Ce cercle de servitude ne peut être brisé que par la solution Ramel, la banqueroute.
La France a la chance de disposer en son Histoire d’une jurisprudence en la matière. Qu’on réitère donc la règle. Suite à la banqueroute de 1797, la France, jouissant de la confiance des investisseurs, a pu redécoller économiquement sous le Ier Empire et continuer sa domination sur tout le continent…
Ecoutons donc ce conseil posthume de Dominique Ramel, cet authentique serviteur de la France (il y en eu peu). Un simple décret présidentiel suffirait à annuler la dette illégitime et éviter le retour à l’esclavage. Parti en si bon chemin, il faudrait ensuite déclarer nul et non avenus les produits dérivés, tel ce qui fut un jour fait aux droits féodaux, car on ne doit pas taxer la spéculation mais l’éradiquer.
Il est vrai que l’homme qui prendrait de telles mesures verrait son espérance de vie chuter aussitôt de plusieurs décennies. Pour un exploit de ce type, courage, patriotisme et volonté de sauver le peuple du péril qui le guette lui seraient nécessaires…Mais de tout cela, la classe politique française actuelle est précisément dépourvue.
Entende qui a des oreilles pour entendre.
Adrien Abauzit, pour Mecanopolis
Adrien Abauzit est l’auteur du livre « Né en 1984 »
mardi 10 mai 2011
BEN LADEN: UN MYTHE.
Réflexions sur l’annonce officielle de la mort d’Oussama Ben Laden
par Thierry Meyssan*
par Thierry Meyssan*
L’annonce officielle de la mort d’Oussama Ben Laden donne lieu à toutes sortes de polémiques. Elles focalisent l’attention sur des détails de la narration pour mieux masquer les décisions stratégiques de Washington. Pour Thierry Meyssan, cette annonce était devenue indispensable depuis que les hommes de Ben Laden ont été incorporés aux opérations de l’OTAN en Libye et à celles de la CIA en Syrie. Seule la disparition de leur ancien chef virtuel permet de leur restituer le label de « combattants de la liberté » dont ils jouissaient à l’époque soviétique.
Avant d’analyser la signification symbolique de cette annonce, il convient de revenir à la réalité.
Cependant, le département US de la Défense a considéré que cette nouvelle était un leurre visant à lui permettre d’échapper à la justice états-unienne. Pourtant, de 2001 à 2011, aucun témoin digne de foi n’a rencontré Oussama Ben Laden [4].
Durant cette période, des cassettes vidéo et audio attribuées à Oussama Ben Laden ont été diffusées, soit par le département de la Défense, soit par des médias (principalement Al-Jazeera), soit par les sociétés privées de renseignement (IntelCenter, SITE Intelligence Group). La plupart de ces enregistrements ont été authentifiés par la CIA selon une méthodologie non précisée [5]. Toutefois la totalité de ces enregistrements a été invalidée par la communauté des experts en intelligence artificielle, y compris le Dalle Molle Institute qui est la référence mondiale en matière d’expertise judiciaire [6].
En d’autres termes, Oussama Ben Laden est selon toute vraisemblance mort en décembre 2001. Ce dont on nous parle aujourd’hui relève par conséquent du mythe.
Premièrement, « En des nuits telles que celle-ci, nous pouvons dire aux familles qui ont perdu des êtres chers à cause du terrorisme d’Al-Qaïda : justice est faite » : c’est-à-dire le dossier est clos, il n’y aura jamais de procès qui puisse établir la vérité sur les attentats attribués à Oussama Ben Laden, dont ceux du 11 septembre 2001.
Deuxièmement, les États-Unis ont pu procéder à cette exécution extra-judiciaire, non pas parce qu’ils sont les plus forts, mais parce qu’ils ont été choisis par Dieu pour appliquer Sa justice : « Rappelons-nous que nous pouvons accomplir ces choses non pas seulement pour des raisons de richesse ou de puissance, mais à cause de ce que nous sommes : une seule nation bénie de Dieu, indivisible et vouée à la liberté et à la justice pour tous » (traduction officielle).
Troisièmement, tous les gouvernements de la planète —et prioritairement ceux des États musulmans— sont sommés d’applaudir cette exécution extra-judiciaire qui marque le triomphe de l’Empire du Bien sur l’incarnation du Mal : « Sa fin devrait être saluée par tous ceux qui croient en la paix et en la dignité humaine ».
Le président Barack Obama, a annoncé solennellement la mort d’Oussama Ben Laden, le 1er mai 2011.
Avant d’analyser la signification symbolique de cette annonce, il convient de revenir à la réalité.
Cependant, le département US de la Défense a considéré que cette nouvelle était un leurre visant à lui permettre d’échapper à la justice états-unienne. Pourtant, de 2001 à 2011, aucun témoin digne de foi n’a rencontré Oussama Ben Laden [4].
Durant cette période, des cassettes vidéo et audio attribuées à Oussama Ben Laden ont été diffusées, soit par le département de la Défense, soit par des médias (principalement Al-Jazeera), soit par les sociétés privées de renseignement (IntelCenter, SITE Intelligence Group). La plupart de ces enregistrements ont été authentifiés par la CIA selon une méthodologie non précisée [5]. Toutefois la totalité de ces enregistrements a été invalidée par la communauté des experts en intelligence artificielle, y compris le Dalle Molle Institute qui est la référence mondiale en matière d’expertise judiciaire [6].
En d’autres termes, Oussama Ben Laden est selon toute vraisemblance mort en décembre 2001. Ce dont on nous parle aujourd’hui relève par conséquent du mythe.
- Pour annoncer la mort officielle d’Oussama Ben Laden, « Time Magazine » reprend le concept de sa couverture annonçant la mort d’Adolf Hitler : un visage barré de rouge (édition du 7 mai 1945). Le même concept avait été utilisé pour la mort de Saddam Hussein (édition du 21 avril 2003) et celle d’Abou Moussab al-Zakaoui (édition du 19 juin 2006). Dans la narration du mythe, Barack Obama a annoncé la mort de l’ennemi public le 1er mai, ainsi que son prédécesseur avait annoncé celle d’Adolf Hitler un 1er mai.
Avant d’analyser la signification symbolique de cette annonce, il convient de revenir à la réalité.
Préambule
En 2001, Oussama Ben Laden était gravement malade des reins et placé sous dialyse. Il devait suivre des soins en milieu hospitalier au moins un jour sur deux. À l’été 2001, il a été accepté à l’hôpital américain de Dubaï (Émirats) [1]. Début septembre 2001, il a été transféré à l’hôpital militaire de Rawalpindi (Pakistan) [2]. Quelques jours après les attentats, il a accordé un entretien dans un lieu tenu secret à un journaliste d’Al-Jazeera. En décembre 2001, sa famille a annoncé son décès et ses amis ont assisté à ses funérailles [3].Cependant, le département US de la Défense a considéré que cette nouvelle était un leurre visant à lui permettre d’échapper à la justice états-unienne. Pourtant, de 2001 à 2011, aucun témoin digne de foi n’a rencontré Oussama Ben Laden [4].
Durant cette période, des cassettes vidéo et audio attribuées à Oussama Ben Laden ont été diffusées, soit par le département de la Défense, soit par des médias (principalement Al-Jazeera), soit par les sociétés privées de renseignement (IntelCenter, SITE Intelligence Group). La plupart de ces enregistrements ont été authentifiés par la CIA selon une méthodologie non précisée [5]. Toutefois la totalité de ces enregistrements a été invalidée par la communauté des experts en intelligence artificielle, y compris le Dalle Molle Institute qui est la référence mondiale en matière d’expertise judiciaire [6].
En d’autres termes, Oussama Ben Laden est selon toute vraisemblance mort en décembre 2001. Ce dont on nous parle aujourd’hui relève par conséquent du mythe.
L’annonce de la mort d’Oussama Ben Laden
L’annonce faite par Barack Obama ne donnait pas de détail sur l’opération. « Aujourd’hui, sous ma direction, les États-Unis ont lancé une opération ciblée contre ce complexe à Abbottabad, au Pakistan. Une petite équipe d’Américains a mené cette opération avec un courage et une habileté extraordinaires. Aucun Américain n’a été blessé. Ils ont pris soin d’éviter qu’il n’y ait de victimes civiles. Après un échange de coups de feu, ils ont tué Oussama Ben Laden et ont récupéré son corps » [7]. Le message présidentiel était en trois points :Premièrement, « En des nuits telles que celle-ci, nous pouvons dire aux familles qui ont perdu des êtres chers à cause du terrorisme d’Al-Qaïda : justice est faite » : c’est-à-dire le dossier est clos, il n’y aura jamais de procès qui puisse établir la vérité sur les attentats attribués à Oussama Ben Laden, dont ceux du 11 septembre 2001.
Deuxièmement, les États-Unis ont pu procéder à cette exécution extra-judiciaire, non pas parce qu’ils sont les plus forts, mais parce qu’ils ont été choisis par Dieu pour appliquer Sa justice : « Rappelons-nous que nous pouvons accomplir ces choses non pas seulement pour des raisons de richesse ou de puissance, mais à cause de ce que nous sommes : une seule nation bénie de Dieu, indivisible et vouée à la liberté et à la justice pour tous » (traduction officielle).
Troisièmement, tous les gouvernements de la planète —et prioritairement ceux des États musulmans— sont sommés d’applaudir cette exécution extra-judiciaire qui marque le triomphe de l’Empire du Bien sur l’incarnation du Mal : « Sa fin devrait être saluée par tous ceux qui croient en la paix et en la dignité humaine ».
Les réactions à l’annonce
Sur Fox News, Geraldo Riveira s’est écrié : « Ben Laden est mort ! Confirmé ! Confirmé ! Ben Laden est mort (…) Quelle belle journée ! Quel grand jour pour tous ! C’est la plus belle nuit de ma carrière ! (…) L’enfoiré est mort ! Le sauvage qui nous a tant blessés. Et c’est un véritable honneur, une bénédiction pour moi d’être à ce bureau pour ce moment ». La populace est alors descendue dans les rues pour faire la fête aux cris de « U-S-A !, U-S-A ! ».Le président Barack Obama, a annoncé solennellement la mort d’Oussama Ben Laden, le 1er mai 2011.
Avant d’analyser la signification symbolique de cette annonce, il convient de revenir à la réalité.
Préambule
En 2001, Oussama Ben Laden était gravement malade des reins et placé sous dialyse. Il devait suivre des soins en milieu hospitalier au moins un jour sur deux. À l’été 2001, il a été accepté à l’hôpital américain de Dubaï (Émirats) [1]. Début septembre 2001, il a été transféré à l’hôpital militaire de Rawalpindi (Pakistan) [2]. Quelques jours après les attentats, il a accordé un entretien dans un lieu tenu secret à un journaliste d’Al-Jazeera. En décembre 2001, sa famille a annoncé son décès et ses amis ont assisté à ses funérailles [3].Cependant, le département US de la Défense a considéré que cette nouvelle était un leurre visant à lui permettre d’échapper à la justice états-unienne. Pourtant, de 2001 à 2011, aucun témoin digne de foi n’a rencontré Oussama Ben Laden [4].
Durant cette période, des cassettes vidéo et audio attribuées à Oussama Ben Laden ont été diffusées, soit par le département de la Défense, soit par des médias (principalement Al-Jazeera), soit par les sociétés privées de renseignement (IntelCenter, SITE Intelligence Group). La plupart de ces enregistrements ont été authentifiés par la CIA selon une méthodologie non précisée [5]. Toutefois la totalité de ces enregistrements a été invalidée par la communauté des experts en intelligence artificielle, y compris le Dalle Molle Institute qui est la référence mondiale en matière d’expertise judiciaire [6].
En d’autres termes, Oussama Ben Laden est selon toute vraisemblance mort en décembre 2001. Ce dont on nous parle aujourd’hui relève par conséquent du mythe.
Pourquoi cesser de faire vivre Oussama Ben Laden ?La question politique principale est de savoir pourquoi les États-Unis ont décidé de cesser de faire vivre le personnage mythique qu’ils avaient créé —l’homme étant quant à lui mort depuis une décennie— ?Simplement parce que les combattants de Ben Laden sont mobilisés depuis plusieurs mois dans des opérations où ils ne doivent plus apparaître comme des ennemis des États-Unis, mais au contraire comme des alliés. Il n’y avait pas d’autre moyen de justifier cet apparent revirement que d’éliminer leur commandant virtuel. Sans aucun doute, dans les prochains mois, les chaînes de télévisions internationales nous expliqueront que les jihadistes qui combattaient jadis aux côtés de la CIA en Afghanistan, en Bosnie et en Tchétchénie contre Soviétiques et Russes, se sont égarés dans le terrorisme international ; que leurs yeux se sont ouverts à la mort de Ben Laden, et qu’ils peuvent poursuivre sereins leur combat aux côtés de « l’Amérique », en Libye, en Syrie, au Yémen et à Bahreïn. Il ne sera donc plus nécessaire d’expliquer le dessous des cartes à des gens un peu primaires comme ce brave général Carter Ham. On se souvient du désarroi du commandant en chef de l’US AfriCom, aux premiers jours de l’opération « Aube de l’Odyssée » : il avait refusé de livrer des armes aux rebelles libyens parce que nombre d’entre eux étaient des membres d’al-Qaeda revenant d’Irak. Son autorité avait immédiatement été transférée à l’OTAN, habituée à gérer les opérations secrètes incluant des combattants de Ben Laden. Dans la contre-révolution en cours au Proche-Orient, les États-Unis et Israël rejouent la partition de tous les empires coloniaux avant eux : s’appuyer sur l’intégrisme religieux pour mater le nationalisme. La seule nouveauté du dispositif est qu’ils veulent à la fois utiliser les combattants wahhabites de Ben Laden comme bras armé et des takfiristes recrutés au sein des Frères musulmans comme vitrine politique. Cette fusion sera complexe, notamment pour inclure la branche palestinienne des Frères musulmans, le Hamas, qui —pour le moment— ne l’entend pas de cette oreille. Le leadership de ce nouveau mouvement a été confié au « consultant religieux » d’Al-Jazeera, le cheikh Youssef al-Qardaoui, qui appelle tous les jours sur les ondes au renversement de Mouammar Khadafi et de Bachar el-Assad.
Réorganisation à Washington
Aujourd’hui, ils sont à nouveaux des « combattants de la liberté » lorsqu’ils indiquent à l’OTAN les cibles à bombarder sur le sol libyen, ou lorsqu’ils tirent au hasard sur la foule et les forces de l’ordre en Syrie. Pour coordonner leur travail et celui des forces US, des changements de fonds ont déjà eu lieu à Riyad. Le clan des Saidairis a imposé le retour du prince Bandar et l’envoi des « Aigles de Nayef » pour massacrer les manifestants de Bahreïn et raser les mosquées chiites. Mais les changements d’organigrammes les plus importants sont en cours à Washington. Le général David Petraeus, qui commandait le CentCom et utilisait les réseaux Ben Laden pour faire assassiner les opposants irakiens, est nommé directeur de la CIA. Il faut en conclure que l’administration Obama souhaite réduire son engagement militaire au profit des actions secrètes. Léon Panetta, le directeur sortant de la CIA, devient quant à lui secrétaire à la Défense ; un poste réservé aux anciens membres de la Commission Baker-Hamilton, dont il faisait effectivement partie avec son ami Robert Gates. Il sera chargé de limiter les engagements militaires au sol, hormis ceux des forces spéciales. L’annonce officielle, avec près d’une décennie de retard, de la mort d’Oussama Ben Laden conclut un cycle et en ouvre un nouveau. Son personnage avait été le fer de lance de l’action secrète contre l’influence soviétique, puis russe, avant de devenir le propagandiste du choc des civilisations le 11-Septembre et d’être utilisé pour éliminer la résistance en Irak. Usé, il n’était pas recyclable alors que ses combattants l’étaient. Ils seront désormais affectés au détournement du « Printemps arabe » et à la lutte contre l’Axe de la Résistance (Iran, Syrie, Hezbollah, Hamas). |
samedi 8 janvier 2011
Jeudi-Noir s’installe à Matignon, avec vue sur l’Elysée
Jeudi-Noir s’installe à Matignon, avec vue sur l’Elysée
Inauguration vendredi 7 janvier 2011, 22 avenue Matignon (75008)
Portes ouvertes toute la journée, conférence de presse à 10h
Face à l’inaction des pouvoirs publics contre le mal-logement, les militants de Jeudi-Noir ont investi un superbe immeuble abandonné, 22 avenue Matignon dans le 8ème à Paris[1]. Avec cette nouvelle réquisition citoyenne, à cinquante mètres de la place Beauvau et de l’hôtel Bristol, avec vue sur le palais de l’Elysée, Jeudi-Noir met le gouvernement sous surveillance.
Depuis les balcons du 8è étage de cet ancien siège de Saint Honoré Assurance (groupe LCF Rothschild), innocupé depuis 2006, les galériens du logement peuvent admirer l’Elysée, en rêvant à des pouvoirs publics qui auraient le courage de réquisitionner les locaux vides à leur place. Tous les matins en se rasant, Sarkozy devra désormais affronter la réalité de la crise du logement.
Depuis lundi 27 décembre au matin (constat d’huissier à l’appui), ce très bel immeuble de standing[2] est le nouveau domicile de trente étudiants et jeunes actifs en galère de logement depuis l’expulsion de la « Marquise », le bâtiment réquisitionné place des Vosges en 2009-2010.
Si cette réquisition citoyenne leur offre un répit au cœur de l’hiver[3], elle vise surtout à dénoncer l’indifférence du gouvernement vis-à-vis d’une crise du logement qui s’aggrave à mesure que se gonfle la bulle immobilière.
Les loyers continuent d’augmenter, les prix à l’achat ont plus que doublé en 12 ans mais le gouvernement s’embourbe dans sa politique idéologique de soutien à l’accession et de mérpis pour les locataires. En supprimant la rétroactivité des Aides personnalisées au logement (APL), il économise 240 millions d’euros en 2011 sur le dos des plus mal-logés.
Il est urgent d’abandonner cette politique idéologique, de construire massivement des logements vraiment sociaux et de plafonner les loyers. Au lieu de cela, Benoist Apparu et le gouvernement gagnent du temps. Constatant les prix délirants pour les petites surfaces, le sous-ministre du Logement déclarait le 20 septembre 2010 : « Sur le principe, je ne suis pas opposé à un plafonnement de ces loyers au mètre carré, à un maximum qu’on ne peut pas dépasser. »…
Mais, comme effrayé par sa propre audace, Benoist Apparu avait tout de même tenu à donner « six mois aux professionnels de l’immobilier et aux syndicats de bailleurs pour me faire des propositions concrètes pour mettre fin à ces loyers démesurés », sous peine de quoi il promettait d’utiliser « l’arme de la réglementation ». Il n’a pas fallu 3 jours aux professionnels de l’immobilier pour répondre non au sous-ministre… Mais depuis, rien. Une fois de plus, le gouvernement a menti aux mal-logés. Le 7 janvier 2001, les mal-logés lui répondront !
Au 15 mars, les expulsions reprendront. Plus de 130.000 foyers rencontrent des difficultés popur payer leurs loyers, et les expulsions avec concours de la force publique ont augmenté de 132% en 10 ans. Quand elle était ministre, en 2008, Christine Boutin avait promis d’empêcher les expulsions. Mais depuis, rien. Une fois de plus, le gouvernement a menti aux mal-logés. Le 7 janvier 2001, les mal-logés lui répondront !
Parce qu’il y a urgence, Jeudi Noir fait des propositions constructives et crédibles ! Régulation des loyers, intervention foncière, renforcement de la loi SRU, conventions de bail temporaire, réforme des aides à la personne inflationnistes, suppression des défiscalisations à gogo, moratoire sur les expulsions locatives, taxation et réquisition des logements et bureaux vides : nos idées sont plus que jamais d’actualité.
§ Petit livre noir du logement, Chapitre 13 : « Les propositions de Jeudi Noir pour une autre politique du logement » : à lire ici.
Fiasco CiceroneJanuary 8, 2011 at 11:14am Objet : merci a ceux qui peuvent se rendre sur place en violet apporter leurs soutiens Rassemblement de soutien et de ravitaillement, samedi 8 janvier à partir de 15h, 22 avenue Matignon en violet. Bonjour, ce mail pour vous tenir informés de la situation dans le bâtiment avenue Matignon réquisitionné par Jeudi-Noir depuis fin décembre 2010 et de l'illégalité de l'attitude de la préfecture de police à l'égard des habitants (voir caméra cachée "home made" http://www.facebook.com/l/d49e4-FxVpCKPMurACbhNtDC7FQ;www.dailymotion.com/video/xggysj_les-squatteurs-de-matignon-affames-par-les-forces-de-l-ordre_news) La journée du 7 a été décisive pour l'occupation. Après moult rebondissements, Jeudi-Noir obtient sur le fil une énorme et inespérée victoire avec le démarrage d'une procédure au civil. Les habitants sont soulagés, le Matignon des mal-logés tiendra au moins 15 jours jusqu'à la décision de justice, voire plus si AXA le propriétaire, continue dans la voie constructive de la recherche d'une solution par le haut via une convention de bail précaire... De quoi réconcilier droit au logement et droit de propriété... Mais depuis vendredi 7 janvier à 10h la préfecture organise - littéralement - le siège du bâtiment : les forces de l'ordre empêchent quiconque de rentrer et les habitants qui souhaitent sortir ne peuvent revenir. La préfecture essaie d'avoir "à l'usure" ce qu'elle ne peut obtenir légalement . Cela reste illégal. La demi-douzaine de policiers empêchent même tout ravitaillement : pas de nourriture, pas de produits de première nécessité. Ainsi, les 30 militants-habitants de Jeudi-Noir qui occupent le Matignon des mal-logés sont assiégés illégalement. Pourtant, cette occupation est légitime. Deux constats d'huissier (celui des habitants en date du 3 janvier et celui établi par Axa le propriétaire) attestent de notre présence et font de ce bâtiment de standing le domicile des 30 mal-logés militants. Pendant ce temps, les loyers continuent d’augmenter, les prix à l’achat ont plus que doublé en 12 ans mais le gouvernement s’embourbe dans sa politique idéologique de soutien à l’accession et de mépris pour les locataires. Dernier exemple de la contre-politique du logement : en supprimant la rétroactivité des Aides personnalisées au logement (APL), il économise 240 millions d’euros en 2011 sur le dos des plus mal-logés. Jeudi-Noir comprend que la préfecture et le gouvernement se sentent gênés aux entournures que des citoyens puissent pointer du doigt l'inaction des pouvoirs publics en réquisitionnant un bâtiment abandonné depuis 2006, avenue Matignon, à cinquante mètres de la place Beauvau et de l’hôtel Bristol, avec vue sur le palais de l’Elysée, et mettent ainsi le gouvernement sous surveillance... (voir communiqué "Jeudi-Noir s’installe à Matignon, avec vue sur l’Elysée" http://www.facebook.com/l/d49e4Ejol5HVQ7BJGKttJRRz5_Q;www.jeudi-noir.org/?p=1291) En bloquant le ravitaillement en nourriture (Vidéo caméra cachée à l'appui... http://www.facebook.com/l/d49e47k3o2hV_mm8WpR1993X50g;www.dailymotion.com/video/xggysj_les-squatteurs-de-matignon-affames-par-les-forces-de-l-ordre_news), en empêchant les habitants d'acheter à manger, de circuler librement, d'accueillir leurs nombreux soutiens, et de se procurer des produits de première nécessite, la préfecture joue mesquin. "C'est illégal... et petit" ironise Maxim. Jeudi-Noir appelle à un rassemblement de soutien et de ravitaillement (riz, pates, conserves, pain, esquimaux, chocolats, (boycott le kinder), pq, mousseux, confettis..) , samedi 8 janvier à partir de 15h. merci de faire tourner ! | |
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