Roland Dumas : "le 11 septembre, je n'y crois pas". Et vous ?
A quoi faites-vous allusion précisément ?
Il y a énormément de faits anormaux dans la version officielle. J’ai lu et étudié de nombreuses recherches faites sur la question. Beaucoup d’éléments ne tiennent pas : il suffit de se pencher, par exemple, sur le cas du trou de l’avion dans le Pentagone, beaucoup trop petit, ou sur d’autres aspects moins connus.
La version officielle vous semble-t-elle davantage mensongère ou lacunaire ?
Encore une fois, il suffit de se pencher sérieusement dessus pour se faire une idée. Je ne veux pas, pour l’instant, revenir là-dessus et commenter un commentaire personnel mais, effectivement, la version officielle ne tient pas. »
Au fait, dans l’indifférence médiatique générale, le site Reopen 9/11 a publié en novembre l’interview en vidéo d’un chimiste qui, après analyse de la poussière du World trade center (WTC), a mis en évidence la présence de nanothermite, après cinq autres chercheurs parvenus avant lui à la même conclusion. Nanothermite qui est un ingrédient utilisé pour les démolitions contrôlées. Et le 7 décembre, le même site a mis en ligne, sans plus d’écho, un passionnant article du Foreign Policy Journal qui explique comment les enquêtes sur les délits d’initiés autour du 11 septembre (spéculation par exemple contre les compagnies aériennes et les assureurs touchés), évalués par l’ancien ministre allemand Andreas von Bulow à 15 milliards d’euros, ont été un modèle de déni. En voici la conclusion : « Dans les premiers jours qui ont suivi le 11/9, des régulateurs financiers dans le monde entier ont fait part d’éléments sans précédent montrant l’existence de délits d’initiés en lien avec les attaques terroristes de ce jour-là. Le président d’une banque centrale (Welteke) a expliqué qu’il y avait des «preuves irréfutables» de telles opérations financières. Ces preuves ont conduit les régulateurs américains à faire le serment, devant le Congrès, de traduire ces responsables en justice. Ces promesses n’ont pas été tenues, comme le montre l’attitude de ceux en charge des investigations, qui ont dégagé la responsabilité des suspects par des enquêtes superficielles, et ont conclu que des délits d’initiés ne pouvaient pas avoir eu lieu, puisqu’ils n’avaient pas été effectués directement par Oussama Ben Laden ou par al-Qaïda. « Les enquêtes approfondies » conduites par le FBI, sur lesquelles s’appuie le rapport de la Commission sur le 11/9, étaient clairement biaisées. Le FBI n’a pas entendu les suspects et n’a pas semblé vouloir se rapprocher de la Commission sur le 11/9 pour l’étude comparative de notes afin de déterminer lesquelles parmi les personnes interrogées étaient susceptibles d’entretenir des rapports avec al-Qaïda. La synthèse du mémorandum de la Commission suggère que le FBI a simplement pris des décisions de son propre chef pour ce qui concerne les relations possibles entre les suspects et les organisations terroristes présumées. Ces décisions unilatérales n’étaient pas appropriées, étant donné qu’au moins trois des cas potentiels de délits d’initiés (celles de Walker, du trader Viisage et celle de Wellington Management) impliquaient logiquement des liens avec Oussama Ben Laden ou sa famille. Un autre suspect (Elgindy) était un criminel sur le point d’être reconnu coupable, et qui avait des liens directs avec des employés du FBI, arrêtés plus tard pour violations de la sécurité… Le FBI a aussi défendu en août 2003 le fait qu’il n’avait aucune connaissance des disques durs restaurés provenant du WTC, ce qui avait [pourtant] été publiquement annoncé en 2001. D’après ceux qui ont récupéré les données correspondantes, les disques durs ont révélé l’existence « de répugnantes transactions du jugement dernier » (dirty doomsday dealings). Les indices de délits d’initiés autour du 11/9 mettent en jeu de nombreux circuits financiers, des actions aux bons du Trésor, en passant par des transferts par cartes de crédit faits au WTC juste avant sa destruction. Aujourd’hui, nous savons que des experts financiers dans le monde entier ont fourni des éléments solides, au moyen de techniques statistiques éprouvées et fiables, montrant que les premiers soupçons des experts étaient justifiés, et que les délits d’initiés du 11/9 ont vraiment eu lieu. Des gens connaissaient à l’avance les crimes du 11/9 et ils en ont tiré profit. Ces gens sont parmi nous aujourd’hui, et nos familles et nos communautés risquent de subir de nouvelles attaques terroristes et de nouveaux délits financiers si nous ne tenons pas compte de ces éléments de preuve. Il est temps d’ouvrir une enquête indépendante et internationale sur les délits d’initiés et sur les traders qui ont profité des actes terroristes du 11 Septembre. » Et sur les attentats du 11 septembre eux-mêmes ! En réalité, l’attitude des tenants de la version officielle, qui excommunient tous leurs contradicteurs en les taxant de « complotistes », est parfaitement résumée par l’illustration ci-dessous.
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